BIM World : Mettre en œuvre et valoriser une maquette territoriale 3D

Rédigé par

C21 France La redaction

Communication

3097 Dernière modification le 11/04/2016 - 10:38
BIM World : Mettre en œuvre et valoriser une maquette territoriale 3D

Animée par Hervé Halbout, consultant SIG et BIM, dirigeant chez « Halbout Consultants », la conférence "Comment mettre en oeuvre et valoriser une maquette territoriale 3D?" a mis en lumière l’étendue des bonnes pratiques en matière d’usage du BIM dans la modélisation du territoire.

Selon Maud Genthon, chef de service qualité urbaine à la direction des opérations chez EPA MARNE/EPA France :« La maquette numérique est devenue un support très important, car elle permet de communiquer avec l’ensemble des acteurs et parties prenantes, sur des problématiques précises ». 

L’experte  présenté une expérience réalisée par la ville de Marne-la-Vallée, ayant pour but d’impliquer le grand public avec la mise en place d’un outil pédagogique en ligne basé sur la maquette numérique. L’objectif était de consulter chaque citoyen sur la réalisation d’un futur jardin partagé. L’expérience est un franc succès : « Nous avons lancé le projet de janvier à mars 2016 pour finalement atteindre 200 participants et autant de propositions ». 

Selon Maud Genthon, l’utilisation de ces technologies démultiplie les possibilités de partage qui permettent de concerter les acteurs, qu’ils soient institutionnels, entreprises ou particuliers.

Les seconds intervenants, Lydia Bertelle (De Facto) et Eric Raymond (SPLA Rueil Aménagement) ont expliqué les points communs et divergences entre le Système d’Information Géographique (SIG) et le Building Information Modeling (BIM), deux outils qui se révèlent complémentaires. Le SIG a tendance à favoriser la collaboration et partager l’information, c’est un réel outil d’aide à la décision, en revanche le BIM se révèle compréhensible par tous et facilite la transmission des ouvrages aux exploitants. Le SIG est généralement utilisé pour modéliser un territoire, une région tandis que le BIM trouve sa place dans la définition d’infrastructures, il se veut plus précis.

Le point commun qui existe entre les deux types d’outils réside dans la volonté de partage de l’information autour d’une plateforme collaborative et d’acteurs en commun. Les deux spécialistes ont souligné le fait que les données et usages se veulent complémentaires, il existe une interopérabilité entre les deux systèmes.

Enfin, Julien Soula, travaillant à la division BIM du CSTB a partagé de son point de vue : « Il faut que les maquettes soient vivantes, il faut avoir un protocole avec un même langage, si une maquette est statique, elle ne sert plus à rien ». Il insiste sur la concertation 2.0 qui doit s’opérer autour de ces outils pour aboutir à une analyse multicritère pertinente. Selon lui, il faut aboutir à un « BIM Multi-échelle » qui permet l'agrégation des différentes données issues de différentes sources.

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