Interface : de Mission Zero® à Climate Take Back™ , pour un bilan carbone négatif d'ici 2040

Rédigé par

Sonia El Ouardi

5138 Dernière modification le 26/11/2019 - 10:02
Interface : de Mission Zero® à Climate Take Back™ , pour un bilan carbone négatif d'ici 2040

Un an avant la date butoir, Interface dévoile les résultats de sa Mission Zero®. En effet, dès 1994, l’entreprise a pris l’engagement de n’avoir plus aucun impact négatif sur l’environnement en 2020. A l’occasion de la publication de ces résultats, Interface a théorisé et rassemblé ses plus grands enseignements dans un guide intitulé « Lessons for the future ».

En effet, forte de ses succès mais aussi de ses échecs, l’entreprise en passe d’atteindre son but, a décidé de partager ses 25 années d’engagement et d’expérience. Une démarche qui traduit sa volonté de démontrer qu’un autre modèle industriel, durable et responsable, est possible mais surtout nécessaire... Et, alors que l’entreprise est sur le point d’accomplir sa Mission Zero®, Interface se fixe un nouvel objectif, encore plus ambitieux, avec « Climate Take Back™ », dont l’objectif est d’inverser la courbe du réchauffement climatique. Parce que le Zéro n’est plus suffisant, l’entreprise veut prouver qu’avec cette nouvelle mission il est possible d’avoir un impact positif sur la planète et s’engage à devenir une entreprise à bilan carbone négatif d’ici 2040.

La Mission Zero® : vers un autre modèle industriel

C’est en 1994, après la prise de conscience de son fondateur Ray Anderson, qu’Interface se fixe des objectifs ambitieux en matière de développement durable. En mettant au point son plan pour réduire son empreinte environnemental, Interface a cherché à réduire son impact dans trois domaines clés de son activité : ses usines, ses produits et ses fournisseurs. La société a ainsi réalisé d’incroyables progrès dans ces domaines au cours des 25 dernières années, réduisant considérablement son empreinte à tous les niveaux ou presque :

  • réduction de 69 % de l'empreinte carbone de des dalles de moquette Interface ;
  • réduction de 96 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au niveau mondial ;
  • utilisation de 89 % d'énergies renouvelables dans les usines à travers le monde, et de 100 % d'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables ;
  • utilisation de 99 % d'énergies renouvelables sur les sites de production aux États-Unis et en Europe ;
  • réduction de 46 % de la quantité d'énergie utilisée par unité de production pour fabriquer les produits au niveau mondial ;
  • réduction de 89 % de la quantité d'eau utilisée par unité de production dans les usines au niveau mondial ;
  • réduction de 92 % de la quantité de déchets mis en décharge au niveau mondial.

Ces chiffres concernent l'année 2018 et s'appliquent uniquement à la production des dalles de moquette Interface.

Des produits neutres en carbone

En outre, la société a franchi une étape importante en janvier 2019. Tous les revêtements de sol commercialisés par Interface, qu'il s'agisse des dalles de moquettes, des LVT ou des revêtements en caoutchouc, sont désormais neutres en carbone sur toute leur durée de vie. Après avoir considérablement réduit l'empreinte carbone de ses opérations de production et de sa chaîne d'approvisionnement, Interface compense désormais le reste de ses émissions grâce à l'achat de crédits carbone, sans coût supplémentaires pour les clients.

Le « Handprint » pour mesurer l’empreinte des retombées positives

Dans cette démarche pour un impact environnemental nul, Interface a fait bien plus que réduire sa propre empreinte écologique. En effet, tout au long de son parcours l’entreprise a partagé ses avancées et encouragé d'autres entreprises dans le monde entier à opérer des changements au sein de leur environnement et de leur activité.

Pour faire le bilan et convertir ces 25 années d’influence positive en carbone, Interface à utiliser la Méthodologie du programme SHINE .  Deux éléments ont pu ainsi être analysés et quantifiés au moyen de cette méthodologie :  sa chaîne d'approvisionnement et un projet de gaz de décharge.

  • Dans le premier cas, Interface a collaboré avec Aquafil, son fournisseur de nylon pour créer une nouvelle filière d’approvisionnent de fibres de nylon recyclées (à base de filets de pêche usagés collectés dans les zones côtières des Philippines et du Cameroun dans le cadre du Programme Net-Works™, développé par Interface en collaboration avec la Zoological Society of London et des ONG locales). Ce fil fabriqué à partir de matériaux recyclés a eu des effets positifs sur toute l'industrie puisque Aquafil a pu vendre son fil à d'autres entreprises. Ces dernières, à l’instar d’Interface (qui a été le premier à utiliser ce fil pour la fabrication de ses dalles de moquette), ont pu ainsi réduire l’empreinte carbone de leurs produits.
  • Par ailleurs, afin de trouver une alternative aux gaz naturels, la société a collaboré avec la ville de La Grange, dans l'État de Géorgie, pour mettre au point un projet de gaz de décharge au niveau local, qui a eu un impact positif lorsque la ville a décidé de vendre l'excédent de gaz à un autre fabricant.

 Ces deux projets seuls ont créé une empreinte positive d'1 million de tonnes d'équivalent de dioxyde de carbone (eq CO2).

Une nouvelle mission et un nouvel objectif fort : un bilan carbone négatif d'ici 2040

Fière des progrès réalisés jusqu'ici avec Mission Zéro®, l'entreprise a placé la barre encore plus haut en lançant Climate Take Back™ 2016, avec comme objectif la création d’un mouvement qui vise à lutter contre le réchauffement climatique. La société travaille sans relâche pour mettre au point des processus et des produits ayant un impact positif sur la planète. Interface s’est même engagée en 2018 à avoir un bilan carbone négatif d'ici 2040.

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