Le Grand Paris plaide pour l'héritage écologique des Jeux Olympiques
C'est l'événement de l'été 2024 en France : les JOP vont animer le pays du 26 juillet au 11 août prochain. Mais quelle empreinte vont-ils laisser sur nos territoires ? Pour la Métropole du Grand Paris, qui organise la 2e édition de ses Assises, les bienfaits écologiques des Jeux ne font pas de doute.
Les Assises du Grand Paris se divisent en plusieurs sessions, chacune dédiée à une thématique particulière : mardi 27 février, les Jeux Olympiques et Paralympiques et leur héritage pour la ville étaient mis à l'honneur en direct de la FNAIM Grand Paris, dans le 17e arrondissement de la capitale.
Étaient présents plusieurs représentants de villes d'Île-de-France. Parmi eux, Jean-Baptiste Borsali, maire du Bourget — dont le Parc des Sports accueillera les épreuves d'escalade —, pour qui les JOP 2024 représentent une formidable opportunité de développement économique et de transformation urbaine. Infrastructures sportives optimisées, création du Village des Médias... Avec les JOP de Paris 2024, « tout se débloque », les freins administratifs et réglementaires sautent et on bénéficie d'un « formidable accélérateur de financement dans un laps de temps réduit ».
Richard Curnier, directeur régional Île-de-France de la Banque des Territoires, ajoute que l'événement est aussi vecteur d'innovations diverses, techniques notamment. En atteste par exemple le « bâtiment cycle » du Village des Athlètes qui recycle l'ensemble des eaux usées, noires et grises dans pas moins de 80 logements. Pour rappel, l'élaboration ce même ensemble immobilier a non seulement bénéficié de cinq nouvelles ATEx auprès du CSTB, mais aussi d'un permis à double destination, dispositif inédit jusqu'alors. Ainsi, les JO, c'est aussi un « grand bond en avant sur les sujets liés à la réversibilité des bâtiments », indique Jean-Luc Porcedo, président du pôle Transformation des territoires de Nexity. Certains s'affirment tout de même plus nuancés sur ce dernier point, à l'instar d'Éric Groven, directeur délégué et président de Sogeprom, pour qui la réversibilité telle qu'entendue actuellement ne fonctionne réellement que si l'on sait en amont quels futurs usages l'on souhaite donner aux bâtis concernés — ce qui n'est pas toujours le cas. Dans cette optique, il s'agirait plutôt d'instaurer un « permis d'innover » ou « permis sans affectation » pour plus de libertés dans l'acte de construire.
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Quoi qu'il en soit, il semble évident que les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ont ouvert la porte à des nouveautés non négligeables dans le secteur du BTP. Les différents projets sélectionnés par la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) et ses partenaires l'illustrent bien, à l'image du système de cloisons démontables et réemployables développées par Saint-Gobain, ou encore des purificateurs d'air extérieur accolés à du mobilier urbain imaginés par la société Aérophile. Autant de solutions qui se doivent désormais d'être réplicables, ce y compris après l'événement estival, pour avoir un véritable impact positif sur le secteur.
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