Maison de La Forêt et des Bois de Guyane (MFBG)
Dernière modification le 22/03/2017 - 22:15
Construction Neuve
- Type de bâtiment : Autre bâtiment
- Année de construction : 2015
- Année de livraison : 2017
- Adresse : 97300 CAYENNE, GUYANE, France
- Zone climatique : [Aw] Tropical humide avec hiver sec.
- Surface nette : 609 m2
- Coût de construction ou de rénovation : 2 200 000 €
- Nombre d'unités fonctionnelles : 12 aucune
- Coût/m² : 3612.48 €/m2
-
Consommation d’énergie primaire
103 kWhep/m2.an
(Méthode de calcul : RT 2012 )
Vitrine technologique du bois en Guyane
A proximité de la Route de Montabo et de la Rocade de Zéphir, toutes deux très fréquentées, la Maison de la Forêt et des Bois de Guyane se veut un repère lointain. Afin d’exister en tant qu’équipement majeur, le modelage du terrain en socle végétal offre un piédestal léger et naturel au bâtiment.
Les volumes variés et de hauteurs diverses forment un ensemble hétérogène qui répond aux différents besoins du programme : Le volume de la salle d’exposition et d’accueil présente une forme originale avec ses arcs cintrés et sa courbe orientée vers le centre de la parcelle. En plus d’être un repère visuel ludique, ce volume démontre la performance et l’originalité que peut porter l’ensemble de la filière bois guyanaise. Ce volume, lieu de partage et de rencontre ouvert au public, se trouve au coeur du projet.
Deux autres volume parés de bois accueillent la Bibliothèque, la Xylothèque (répertoriant les bois de Guyane), des laboratoires de recherche et les bureaux de la filière bois. Un volume minéral abrite les ateliers d’essais mécaniques. Cette différenciation permet ainsi d’identifier clairement les différentes fonctions du projet, tout en proposant des ambiances dynamiques et des points de vue variés sur le quartier.
Une grande toiture «canopée», de forme organique, apaise cette hétérogénéité en abritant et unifiant les différents bâtiments sous son couvert. La fusion entre le végétal et le minéral s’opère naturellement.
Le projet affirme son équilibre par la grande percée verticale, «souche d’arbre» creuse. Elle crée un puit de lumière filtrée sur le projet et érige un signal phare dans le prolongement des aménagements paysagers de la ZAC Hibiscus.
Ce parti architectural fort, intégré au quartier, préserve le confort thermique. La volumétrie répond aux exigences climatiques (protection de façades, ventilation naturelle, protection solaire, optimisation de la climatisation) en limitant les effets de masque pour les bâtiments environnants.
Le choix de l’utilisation du bois peyi comme matériau principal est évident lorsqu’il s’agit de construire les locaux de l’organisme promoteur de la filière bois en Guyane. Son emploi a été réfléchi tant dans le sens d’une exigence architecturale que d’une bonne gestion des ressources naturelles.
Démarche développement durable du maître d'ouvrage
L'objectif était pour la maîtrise d'ouvrage, de définir, en matière de plan masse, le meilleur compromis bioclimatique sur la base des dispositions suivantes : - Implanter le bâtiment en fonction des atouts et des contraintes du site : orientation, ensoleillement, bruits, vents, qualité des espaces extérieurs, riverains, etc. - Privilégier, pour les autres zones à forts apports internes (bureaux, vestiaires, espace bien-être, …), les orientations les plus favorables, celles qui apportent le maximum de lumière naturelle avec le minimum de surchauffe solaire et le minimum de déperditions thermiques. - Conserver le droit à la vue, à la lumière, au soleil et au calme des riverains, avec une attention particulière pour les zones d’habitation. Concernant l’enveloppe et la volumétrie du bâtiment, l'objectif est de définir le meilleur compromis bioclimatique sur la base des dispositions suivantes : - Optimiser les surfaces vitrées (taille, coefficient de déperditions, facteur solaire) afin d’assurer la solarisation et un niveau d’éclairage naturel satisfaisants tout en limitant les déperditions et les surchauffes. - Limiter les hauteurs/volumes inutiles et isoler fortement l’enveloppe afin de limiter ses déperditions thermiques. - Favoriser les typologies constructives d’enveloppe et volumétriques du bâtiment permettant une ventilation naturelle traversante. - Mettre en place des protections solaires sur les façades exposées. - Assurer les conditions de confort, par des solutions techniques et constructives passives (orientations, solarisation, protections solaires, inertie, ventilation, éclairage naturel, isolation) afin de ne considérer le recours aux systèmes actifs énergivores (éclairage, rafraîchissement, éclairage artificiel) que comme un complément.Description architecturale
A proximité de la Route de Montabo et de la Rocade de Zéphir, toutes deux très fréquentées, la Maison de la Forêt et des Bois de Guyane se veut un repère lointain. Afin d’exister en tant qu’équipement majeur, le modelage du terrain en socle végétal offre un piédestal léger et naturel au bâtiment. Les volumes variés et de hauteurs diverses forment un ensemble hétérogène qui répond aux différents besoins du programme : Le volume de la salle d’exposition et d’accueil présente une forme originale avec ses arcs cintrés et sa courbe orientée vers le centre de la parcelle. En plus d’être un repère visuel ludique, ce volume démontre la performance et l’originalité que peut porter l’ensemble de la filière bois guyanaise. Ce volume, lieu de partage et de rencontre ouvert au public, se trouve au coeur du projet. Deux autres volume parés de bois accueillent la Bibliothèque, la Xylothèque (répertoriant les bois de Guyane), des laboratoires de recherche et les bureaux de la filière bois. Un volume minéral abrite les ateliers d’essais mécaniques. Cette différenciation permet ainsi d’identifier clairement les différentes fonctions du projet, tout en proposant des ambiances dynamiques et des points de vue variés sur le quartier. Une grande toiture «canopée», de forme organique, apaise cette hétérogénéité en abritant et unifiant les différents bâtiments sous son couvert. La fusion entre le végétal et le minéral s’opère naturellement. Le projet affirme son équilibre par la grande percée verticale, «souche d’arbre» creuse. Elle crée un puit de lumière filtrée sur le projet et érige un signal phare dans le prolongement des aménagements paysagers de la ZAC Hibiscus. Ce parti architectural fort, intègré au quartier, préserve le confort thermique. La volumétrie répond aux exigences climatiques (protection de façades, ventilation naturelle, protection solaire, optimisation de la climatisation) en limitant les effets de masque pour les bâtiments environnants. Le choix de l’utilisation du bois peyi comme matériau principal est évident lorsqu’il s’agit de construire les locaux de l’organisme promoteur de la filière bois en Guyane. Son emploi a été réfléchi tant dans le sens d’une exigence architecturale que d’une bonne gestion des ressources naturelles.Plus de détails sur ce projet
http://www.architectes-pour-tous.fr/diaporama/23249?projet=33752Intervenants
Maître d'ouvrage
Collectivité Territoriale de Guyane
Paul POLYDORE
https://www.ctguyane.fr/maitre d'ouvrage
Architecte
GAIA ARCHITECTURE
Paul TRITSCH - architecte
http://www.architectespourtous.com/gaia-architectureArchitecte Mandataire
Bureau d'étude thermique
INGEKO Energies
Pierre PERROT - gérant
http://www.ingeko-energies.frThermique et qualité environnementale
Architecte
ABRIBA
Brigitte Bienaimé
architecte co-traitante
Bureau d'études structures
SETI
Thierry TORRENTE
ingenieur structure
Bureau d'études autre
A2E
Jean Louis Hernandez
Fluides
Bureau d'études autre
BTC
Alain Champenois
Economiste
Architecte
DETAILS PAYSAGE
Rodolphe BARD
Paysagiste
Bureau d'études autre
ERPE
Cedric LOTAIRE
VRD
Bureau d'études autre
CRONOS
Frederic TRICHET
OPC
Type de marché public
Marché global de performance
Consommation énergétique
- 103,00 kWhep/m2.an
- 400,00 kWhep/m2.an
Consommation réelle (énergie finale)
92,00 kWhef/m2.an
Performance énergétique de l'enveloppe
- 1,70 W.m-2.K-1
- 1,10
Plus d'information sur la consommation réelle et les performances
La consommation a été estimée en phase conception, la consommation réelle pourra être déterminée après une année d'exploitation. nb. l'utilisation du référentiel de calcul RT2012 pour ce projet dans le contexte guyanais a nécessité les adaptations suivantes : zone climatique H3, usage bureaux, confort d'été CE2, données climatique horaires normalisées. Les valeurs de référence sont : CEP max = 132 kWhEP/m²/an. Le facteur de conversion Electricité -> Energie Primaire est estimé à 2 pour le réseau électrique de la Guyane littorale.
Systèmes
- Aucun système de chauffage
- Chauffe-eau électrique individuel
- Système VRV
- Ventilation naturelle
- Aucun système de production d'énergies renouvelables
Environnement urbain
- 1 702,00 m2
- 25,70 %
- 762,00
Solution
Bois Local
Scieries locales
Guyane
http://www.guyane-bois.net/Gros œuvre / Charpente, couverture, étanchéité
Utilisation du bois local sur toutes les toitures du projet, le totem central. La salle d'exposition est constituée à 100% de bois local (superstructure, couverture, plancher...).
C'était un objectif clair de la maîtrise d'ouvrage : Le bâtiment, accueillant la filière bois locale, devait être une démonstration des savoirs-faire locaux dans le domaine.
Bois local
Scieries locales
Guyane
http://www.guyane-bois.net/
Les menuiseries intérieures sont en bois local, ainsi que toutes les protections solaires et le bardage des bâtiments réalisés en maçonnerie. Les paliers, decks et escaliers extérieurs sont également en bois local, classe IV en rez-de-chaussée.
C'était un objectif clair de la maîtrise d'ouvrage : Le bâtiment, accueillant la filière bois locale, devait être une démonstration des savoirs-faire locaux dans le domaine.
Coûts de construction & exploitation
- 272 000 €
- 2 472 000 €
- 900 000 €
Confort
Emissions de GES
- 50,00 KgCO2/m2/an
- 40,00 année(s)