Charte tertiaire du Plan bâtiment durable, où en est-on ?

Rédigé par

ALTEREA Ingénierie

Ingénieriste de l'énergie

1057 Dernière modification le 23/01/2019 - 09:40
Charte tertiaire du Plan bâtiment durable, où en est-on ?

Créée en 2013, la charte pour l’efficacité énergétique et environnementale des bâtiments tertiaires publics et privés séduit de plus en plus d’acteurs. Où en est-on ?

Conduit par l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB) et l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID), le 4e rapport de la charte fait un état des lieux en se basant sur les réponses de 40 signataires (la charte tertiaire comporte un total de 130 signataires).

On distingue 3 groupes d’acteurs :

  • Les expérimentés : il s’agit de signataires qui sont parvenus à une maturité dans la mise en œuvre d’une stratégie énergétique et qui sont engagés dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre
  • Les travailleurs : il s’agit de signataires qui appliquent une politique globale de gestion de l’énergie
  • Les apprenants : il s’agit de signataires qui ont mis en place une stratégie de moyen terme ?. Ils sont moins avancés sur leurs résultats, mais ils sont en pleine action

Des difficultés persistantes

Le Plan bâtiment durable souligne que des difficultés de terrains persistent, et notamment la connaissance des consommations des différents parcs de bâtiments. Seule la moitié des répondants ont une image énergétique de leur parc. De plus, en logement, la collaboration entre bailleurs et locataires peine à progresser. Autre problématique, le coût des opérations, en particulier pour les opérateurs publics.

L’enjeu carbone

Le sujet du carbone est bien identifié par les signataires qui se distinguent, une fois encore, en 3 groupes :

  • Les plus engagés ou « 2 degrés » : ils ont des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre avec des trajectoires 2030 ou 2050
  • Les premiers pas : ils mesurent leurs émissions, réfléchissent à un objectif ou en ont déjà un, mais moins ambitieux que ceux du premier groupe
  • Les « pas encore » : ils n’ont pas de mesure ni d’objectifs

Les énergies renouvelables

Ce sujet reste émergeant. Le déploiement d’installations de la part des utilisateurs et/ou des propriétaires est confirmé, mais le manque de stabilité du cadre réglementaire est perçu comme un frein.

Article rédigé par ALTEREA
Consulter la source 

Partager :