Budget énergie : mon contrôleur de gestion est un algorithme !

Rédigé par
Deepki SAS

1649 Dernière modification le 17/08/2018 - 10:45
Budget énergie : mon contrôleur de gestion est un algorithme !
Chargé d’élaborer les analyses économiques et financières nécessaires au pilotage de l’entreprise, le contrôleur de gestion a souvent la vie dure pour recueillir toutes les données nécessaires à la réalisation de son suivi budgétaire. Nul doute qu’un algorithme chargé d’éplucher les factures à sa place peut lui être d’un grand secours pour faciliter ses activités. Et concrètement, comment ça marche ?

1. L’incontournable étape d’automatisation de la collecte des données

Pas d’analyse possible sans collecte et visualisation des données : cette affirmation évidente est l’un des fondamentaux du travail du contrôleur de gestion. Tout commence en effet par la récupération automatique des factures fournisseurs nécessaires à l’étude des dépenses. Prenons l’exemple de la fourniture d’électricité : formule tarifaire, puissance maximale autorisée, volume de consommation, grille fournisseur, TURPE, taxes… sont autant d’informations à prendre en compte dans l’analyse des dépenses énergétiques.

2. L’analyse des informations : l’algorithme à la rescousse

C’est là qu’intervient l’algorithme ! Une fois ces informations vérifiées et homogénéisées pour être exploitables, l’algorithme, qu’il ne faut pas confondre avec une simple règle de calcul, va automatiquement croiser et analyser les données afin d’en tirer des conclusions. Par exemple, l’algorithme peut recueillir et analyser les données contractuelles de l’abonnement, notamment la puissance tarifaire, pour en déduire les grilles de prix applicables à l’entreprise.

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Il analyse également les données de consommation énergétique pour connaître la puissance nécessaire au fonctionnement de l’entreprise et déterminer si le contrat souscrit est en phase avec les besoins. Le tarif d’acheminement (ou TURPE) est également pris en compte : il concerne les pénalités en cas de dépassement de puissance ainsi que les coûts de transports de l’électricité. Les taxes locales et nationales (CSPE, CTA), variables selon la puissance du contrat, constituent la dernière brique de coûts à considérer.

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3. Quand la chasse aux erreurs du contrôleur de gestion devient un jeu d’enfant

Là où le contrôleur de gestion peinait à identifier rapidement l’origine d’un problème de facturation, l’algorithme met à jour presque automatiquement un ensemble de causes probables. Et les économies qui en découlent sont parfois considérables !

Le temps gagné n’est pas à négliger non plus : au lieu de passer 10 min sur chaque facture, le contrôleur de gestion a un aperçu instantané des anomalies, à grand échelle, sur des volumes difficilement gérables à l’œil nu !

Le travail des contrôleurs de gestion se niche dans les détails de nombreuses factures et variables de facturation. À ce niveau de détail, seul un algorithme peut permettre d’identifier les anomalies de manière automatique afin d’optimiser l’analyse des données de facturation. Un précieux gain de temps et d’énergie qui pourra être réinvesti dans la gestion globale de l’entreprise et, pourquoi pas, son efficacité énergétique ! Vous voulez un exemple concret de réduction des charges grâces aux algorithmes ?

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Article publié sur Deepki Datanergy
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