Une modélisation confirme la capacité des toits verts à rafraîchir les villes et économiser de l'énergie
La rédaction C21
16 février – C’est grâce à une simulation à l’échelle de la ville qu’une étude australienne a quantifié le potentiel des toitures végétalisées pour refroidir la capitale sud-coréenne, Séoul, d’environ 1 °C durant l’été. Cette mesure pourrait également réduire la demande énergétique liée au refroidissement de près de 8 % avec une couverture maximale. Publiée dans Nature Cities, cette recherche est pionnière dans l’analyse de l’effet transformateur des toits verts sur la consommation énergétique à l’échelle urbaine et les conditions climatiques. L’équipe de recherche a effectué des simulations climatiques et énergétiques à grande échelle sous trois scénarios de couverture végétale. La modélisation a révélé que plus la couverture des systèmes de toits verts est élevée, plus les diminutions de températures et de demande énergétique sont significatives.
Cet article est extrait de la revue de presse mensuelle du Réseau Bâtiment Durable animé par l'ADEME et le Plan Bâtiment Durable. Pour vous abonner, cliquez ici.