Rééquilibrer les métabolismes territoriaux : repenser les relations ville-campagne

Alors qu'en France métropolitaine le secteur résidentiel-tertiaire est, avec le secteur agricole, le deuxième émetteur de gaz à effet de serre, comment essayer de repenser les relations ville-campagne pour rééquilibrer les flux biogéochimiques et engager une transformation post-carbone de nos manières de vivre et de produire ? 

Comment la construction d'origine biosourcée pourrait-elle s'articuler avec l'agriculture et la sylviculture pour engager la transformation agroécologique ? Comment les biodéchets urbains pourraient-ils retourner à la terre et limiter le recours aux intrants d'origine pétrochimiques, les eaux d'épuration servir à irriguer les cultures pour préserver la ressource en eau douce, les connexes agricoles et sylvicoles alimenter la production d'énergie en biomasse ?

A l'occasion d'une recherche portant sur le territoire de l'EPA Marne EPA France en Seine-et-Marne, ce travail présente les solutions technico-économiques qui pourraient être développées pour accompagner les agriculteurs dans la transformation agroécologique de leurs pratiques en articulation avec le secteur de la construction et du génie urbain (eau, énergie, déchets, transports).

Ce travail s'appuie sur les recherches de Sabine Barles (Géographie cités - CNRS) et de Solagro (scénario Afterres 2050).

Il pose également les questions d'autonomie alimentaire et de développement économique à l'échelle locale biorégionale, de la démétropolisation (ville stationnaire) et s'inscrit dans une logique de rééquilibrage des cycles biogéochimiques des neufs limites planétaires.