Le Carrefour International du Bois adapte son parcours

Le salon, qui se tiendra du 28 au 30 mai à Nantes, fait part à ses exposants et visiteurs de l’évolution de sa configuration afin d’améliorer la lisibilité produits et faciliter les échanges.

« Une sectorisation nécessaire », tel était le prérequis de ses organisateurs pour accompagner le développement du Carrefour International du Bois. A commencer par un nouveau calendrier : « Le changement des jours d’ouverture au mardi, mercredi et jeudi va ainsi permettre d’améliorer la logistique (notamment en démontage) mais aussi pour les déplacements ». Pour le salon, l’optimisation du parcours et de l’expérience des visiteurs est également un point clé pour confirmer sa croissance et son internationalisation : « La sectorisation sera donc un atout supplémentaire pour améliorer la lisibilité produits et faciliter les échanges », précise Géraldine Cesbron, commissaire générale du Carrefour International du Bois.

« Les visiteurs passent de moins en moins de temps sur les salons car leurs plannings ne le leur permettent pas, témoigne également la société Malvaux, fabricant français de panneaux bois décoratifs et techniques pour l'aménagement. En sectorisant, cela permet de simplifier le parcours du visiteur et de cibler les exposants qu’ils souhaitent rencontrer selon la thématique dans laquelle leurs activités évoluent ».

Tirer son épingle du jeu

« Fini, l’euphorie post pandémie, les marchés sont aujourd’hui bien différents et les entreprises doivent composer avec ce nouveau climat d’affaires », dixit l’organisation, consciente des difficultés actuelles du marché de la construction et des baisses d’activités dans certains secteurs. « Les marchés sont différents en fonction des produits commercialisés, certains se vendent bien alors que d’autres produits souffrent de beaucoup de stock chez les clients, qui par conséquent sont moins enclins à l’achat », souligne le Groupe Rougier, fournisseur de sciages à travers le monde.

Selon les prévisions de la FFB, les mises en chantier devraient en effet reculer de 16% sur un an l’année prochaine, quand les permis de construire délivrés diminueraient, eux, de 12%. La politique environnementale dope cependant le secteur : « Les politiques RSE sont de plus en plus ambitieuses, la pression normative impacte nos offres et nos choix d’approvisionnements, souligne la société Drouin, spécialiste français de la production de panneaux peuplier. Le RDUE (règlement contre la déforestation et la dégradation des forêts) ambitionne d’instaurer une traçabilité totale des bois, et sa mise en place soulève certaines difficultés ».

Aborder les nouvelles problématiques

Le Carrefour International du Bois sera donc l’occasion d’aborder les problématiques actuelles du secteur : mobilisation et renouvellement de la ressource, application du RDUE et de la REP, enjeux RSE dans les entreprises. « Toutes les applications et solutions bois, dont l’usage est une alternative durable à des matériaux non renouvelables, seront présentées lors de ces trois jours dédiés au matériau, réunissant tous les intervenants du secteur », concluent les organisateurs.