L’Institut Paris Région (IPR) décrypte le hors-site

Rédigé par

Stéphanie Santerre - Construction21

Journaliste

467 Dernière modification le 12/03/2024 - 10:00
L’Institut Paris Région (IPR) décrypte le hors-site

Dans une récente publication, l’Institut Paris Région (IPR) revient en détail sur les tendances, bonnes pratiques et retours d’expérience qui agitent le BTP en matière de décarbonation. Parmi les ressorts d’un secteur plus durable, la construction hors-site « connait un regain d’intérêt » depuis quelques années.

Alors que les matériaux issus de la pétrochimie (béton armé, ciment, polystyrène) règnent en maîtres dans la construction, des solutions émergent pour rebattre les cartes et la construction hors-site se positionne « comme l’une des réponses », estime l’Institut Paris Région (IPR). « Sans promettre un changement radical vers l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés, le hors-site propose de construire plus rapidement, avec moins de nuisances et en optimisant la matière. » Et pourtant, le hors-site revient de loin. Employé à tour de bras au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il essuiera encore – malgré ses atouts économiques et la rapidité d’intégration – de nombreux plâtres depuis cette époque jusqu’à la crise énergétique des années 1970 et la dégradation des grands ensembles immobiliers standardisés, accusé de malfaçons, de faible qualité architecturale et qualité de vie…). Les années passent et le hors-site revient timidement sur la scène via des programmes de réhabilitation et de rénovation urbaine, aujourd’hui « questionné au regard des enjeux énergétiques, écologiques et climatiques. »

Histoire, applications…, dans cette analyse, l’Institut Paris Région (IPR) décline les leviers pour répondre aux attentes et aux ambitions de performances durables, de décarbonation et de circularité dans le secteur du bâtiment. « Cependant, elle devra encore approfondir et faire face à de nombreux défis pour se développer et fédérer les acteurs : le contexte des chantiers, avec la pénurie de ressources et la gestion des déchets, la pénurie de main-d’œuvre et la complexité toujours plus grande de la coordination des intervenants, mais aussi le contexte de la construction en site dense, et le défi de la rénovation, associés à la qualité architecturale et d’usage. » Amélioration des conditions de chantier, qualité architecturale, biosourcé et géosourcé : consultez les défis et les opportunités de cette filière qui se pose aujourd’hui les bonnes questions.

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