Les Systèmes d’information énergétique engendreraient entre 5 et 15 % d’économies

Sur la question de savoir à quel point la mesure et le traitement des données énergétiques participent à la valorisation des actifs immobiliers, les participants de la matinée organisée par le Gimelec le 4 novembre sur ce sujet tombent d’accord : la data est bien l’un des leviers majeurs de la performance énergétique et économique des bâtiments.

Vu le contexte réglementaire et de marché dans lequel s’inscrit le secteur, ses acteurs n’ont plus d’autre choix que de considérer la maîtrise des consommations énergétiques comme stratégique. En amont, du côté des promoteurs et investisseurs, priorité est donnée à des biens calibrés pour les certifications en exploitation. En aval, l’obligation pour les entreprises de plus de 250 salariés de réaliser des audits énergétiques, et la fin prochaine des tarifs régulés de vente d’électricité et de gaz qu’impose la loi Nome entraînent les utilisateurs à prendre en main le pilotage de l’énergie. Entre les deux, le second-œuvre technique – au premier rang desquels la branche électricité – doit innover pour mesurer la performance réelle des ouvrages. « Notre métier est en train de changer », explique en ce sens Thierry Djahel, directeur du développement et de la prospective de Schneider Electric France. « Cela nécessite d’intégrer ces changements dans nos produits en y intégrant le plus possible de numérique. »

Article publié sur Le Moniteur
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