Les états d’âme du biogaz

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Le Moniteur

1081 Dernière modification le 30/11/2015 - 10:17
Les états d’âme du biogaz

Produit à partir de déchets organiques, le biogaz constitue une énergie renouvelable à fort potentiel. En France, sa production implique plusieurs filières, aux fortunes et aux dynamiques diverses. Tour d’horizon d’un secteur encore fragile.

Le 30 novembre commencera à Paris la 21e COP. L’évènement soulignera une fois de plus la nécessité pour nos sociétés de trouver des substituts aux énergies fossiles, éphémères et polluantes. En théorie, le biogaz apparait comme une alternative idéale aux hydrocarbures issus du sous-sol. Ce mélange de molécules gazeux, produit par la décomposition de déchets organiques, contient en effet du méthane, le combustible contenu dans le gaz naturel. Après quelques traitements, des vapeurs d’ordures peuvent devenir une ressource énergétique aussi flexible que son équivalent extrait des roches.

Ce gisement ne représente pas une solution miracle. La France consomme en moyenne 377 TWh par an de gaz naturel. En 2014, le Commissariat général au développement durable estimait à 5, 64 TWh la quantité d’énergie primaire générée par le biogaz. Les scénarios de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe) annoncent une production comprise entre 30 et 60 TWh en 2030. Elle ne suffira à sortir de l’impasse actuelle. Cependant, cette technologie, combinée à d’autres procédés comme la biomasse ou la géothermie, peut contribuer à créer une chaleur locale et renouvelable. Si toutefois elle parvient à s’implanter dans l’Hexagone.

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© Patrick Boehler/Strasbourg Photo - La station d'épuration de Strasbourg est la première installation de ce type à injecter du biométhane dans le réseau de gaz.

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