La République du Congo soutenue à grande échelle pour préserver sa biodiversité
La République du Congo, la France et l'Union Européenne annoncent un partenariat de 50 millions de dollars pour soutenir son ambition en faveur de la conservation de la biodiversité et du climat. Objectif : augmenter son couvert forestier et réduire la déforestation à travers les plantations forestières et agroforestières.
Le partenariat a été conclu lors de la COP28 entre parties prenantes publiques et privées de la France, l’UE et de la République du Congo, qui bénéficiera de 50 millions de dollars pour soutenir ses ambitions climatiques et de protection de la biodiversité. Couvert aux deux-tiers de forêts et ayant une faible déforestation (0,06 %), le pays souhaite jouer « un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes et la capture de carbone dans le bassin du Congo : la préservation de ses forêts, tourbières et mangroves, la participation des communautés locales et le développement des mécanismes pour une économie verte et durable participent à l’atteinte de ses ambitions.
Encouragé par les « efforts » du pays africain, un groupe de partenaires publics et privés (Etats, banques multilatérales de développement, organisations internationales, ONG, secteur privé et philanthropies...) ont ainsi décidé de mutualiser leurs forces à travers leurs outils financiers et techniques pour soutenir sa vision.
Le partenariat s’articule sur quatre axes : le renfort des capacités matérielles, financières et humaines de la recherche scientifique au niveau national pour valoriser les ressources en carbone de la végétation et des sols et la biodiversité du pays ; le soutien et le développement du réseau d'aires protégées et conservées ainsi que l’appui à la mise en œuvre du Programme National d’Afforestation et de Reboisement de la République du Congo. Le partenariat vise enfin l’adoption de l’instauration d’une Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement et la sensibilisation de la population congolaise à tous ces bénéfices systémiques.
« La République du Congo reste ouverte à recevoir des contributions d’autres pays et organisations pour soutenir son plan d’investissement REDD+ et les autres problématiques non prises en compte dans ce « Country package » tel que : l’agriculture climato-intelligente, la généralisation des mécanismes de paiements pour services environnementaux et le développement des chaînes de valeurs sur le territoire national à travers le transfert des technologies. »