Trois conseils pour concilier bâtiment et biodiversité

Rédigé par

Le Moniteur

1208 Dernière modification le 08/11/2017 - 09:55
Trois conseils pour concilier bâtiment et biodiversité

Elaborer des études écologiques en amont des construction, favoriser la compacité des immeubles, favoriser la biophilie… La société de conseil en innovation Arp-Astrance précise les lignes de conduite à adopter pour allier construction de bâtiments et biodiversité. 

Alors que le nombre de bâtiments écologiques va doubler d’ici à 2018 selon l’organisation internationale World Green Building Council, la société de conseil en innovation dans l’immobilier Arp-Astrance organisait ce 7 novembre 2017 une conférence sur le bâtiment à biodiversité positive 2.0. Le principe ? « Avec tous les outils digitaux que nous possédons, comme la digitalisation des biotopes artificiels (ruches connectées…), le bâtiment doit créer plus de biodiversité qu’il n’en consomme», décode Tolga Coskun, directeur du département écologie chez Arp-Astrance, qui a divulgué quelques conseils pour intégrer de la biodiversité à la construction. 

1. Elaborer des études écologiques en amont des programmes de construction

« Avant tout lancement de projet, il faut étudier le contexte écologique dans lequel on construit », conseille Véronique Dham. Pour la directrice du département biodiversité et biophilie, il est impossible de définir un programme respectueux de la biodiversité sans cette étape préalable. Elle recommande notamment de travailler avec un écologue. Cet ingénieur, qui s’intéresse à la présence des espèces, doit favoriser une meilleure intégration des immeubles dans leur environnement. Objectif : faire prendre le réflexe aux maîtres d’ouvrage de faire appel à des spécialistes.

 2. Eviter l’étalement des immeubles

Jouer sur la compacité des immeubles. Pour Véronique Dham, la question est d’autant plus importante sur les territoires en périphérie des villes, où les maîtres d’ouvrage ont tendance à étendre les projets. « Nous devons réfléchir à des constructions verticales, afin de diminuer l’emprise au sol, et de ne pas perturber la biodiversité. Cela peut se traduire par des constructions sur pilotis », préconise la directrice de département. Tolga Cosku va plus loin : le bâtiment doit devenir un support de vie. « Certains immeubles peuvent se transformer en de vrais mimes d’écosystèmes. Il s’agira de reproduire des éléments de la nature, comme par exemple les falaises avec les constructions verticales. Les espèces, comme les oiseaux, y sont sensibles. » Lire la suite sur LeMoniteur.fr

© Pixabay - "Nous devons réfléchir à des constructions verticales", conseille Véronique Dham, de la société Arp-Astrance.

Article publié sur Le Moniteur
Consulter la source

Partager :