74 zones commerciales françaises sélectionnées pour être rénovées

Rédigé par

Amandine Martinet - Construction21

Journaliste

407 Dernière modification le 03/04/2024 - 10:00
74 zones commerciales françaises sélectionnées pour être rénovées

En septembre 2023 était lancé le plan de transformation des zones commerciales, piloté par la Direction générale des Entreprises (DGE), l’Agence nationale de la Cohésions des territoires (ANCT) et la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN). Le 29 mars dernier, les 74 projets bénéficiaires dudit programme ont été désignés. Zoom.
 

Il s'agit de la « France moche » qui était pointée du doigt par le gouvernement à la rentrée 2023 : des concentrations de grandes enseignes à la mode des années 1960, dans un aménagement souvent très minéral et peu conforme aux normes environnementales et de confort d'aujourd'hui. C'est justement une remise à jour que propose le plan de transformation des zones commerciales, doté d'une enveloppe de 26 millions d'euros. 

Guillaume Kasbarian, Ministre délégué chargé du Logement, l'affirme dans le dossier de presse gouvernemental lié : « L’enjeu est ici de recréer des lieux de vie, des lieux de partage, des lieux qui mixent les usages [...] de futurs quartiers durables, mixtes et agréables à vivre. » 

Point d'étape au 29 mars 2024 : sur 112 candidatures reçues (entre le 25 septembre et le 13 novembre 2023), 74 projets seront soutenus : 63 lauréats en ingénierie et conduite de projet et 11 lauréats en déficit d'opération. Ces derniers sont répartis sur l'ensemble du territoire français et se répartissent dans plusieurs typologies de collectivités, des grandes métropoles aux petites communes de moins de 3 000 habitants. Pour exemples : la zone Les Couleures dans la commune de Valence qui recevra 75 000 euros de subventions, la zone d’activités économiques du Mont-Blanc à Annemasse bénéficiaire de 150 000 euros de subventions, ou encore 3 846 261 euros d'aides pour la ville de Chartres.

La nature de la rénovation peut être diverse. Renaturation, mise en place d'une nouvelle activité industrielle conforme à la réglementation en vigueur, création de nouveaux quartiers vertueux avec des logements et autres espaces de vie ou d'activité... De nombreuses secondes vies sont possibles pour ces zones mal-aimées (en l'état et par l'État, tout au moins). 

À noter qu'une deuxième phase de candidature aura lieu au deuxième trimestre de l'année, avec un budget alloué de 8 millions d’euros.

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