Protection des terres agricoles: « pas de taxe béton » en 2018, mais une année de « réflexion »

Rédigé par

Le Moniteur

1371 Dernière modification le 13/10/2017 - 10:54
Protection des terres agricoles: « pas de taxe béton » en 2018, mais une année de « réflexion »

Le gouvernement a calmé le jeu ce jeudi matin, après la polémique soulevée hier. Nicolas Hulot avait indiqué travailler, sur plusieurs pistes pour lutter contre l’artificialisation des sols, dont une « taxe béton ».

Après l’incendie sur le CITE et le PTZ, en passe d’être circonscrit par Emmanuel Macron lui-même, le gouvernement tente d’éteindre un nouveau départ de feu provoqué hier par les propos de Nicolas Hulot. Le ministre de la Transition écologique indiquait, dans Le Parisien, qu’il étudiait à la demande du Premier ministre « une nouvelle source de financement qui permettrait de lutter contre l’artificialisation des sols et de financer la préservation de la biodiversité ». Et parmi les pistes de travail, figure une taxe sur le « bétonnage » des surfaces naturelles, dont le taux serait « proportionnel à la surface accaparée » par les projets, centres commerciaux, bureaux ou logements, en marge des centres urbains.

C’est une piste de réflexion, « rien de plus », temporisait le ministère dans la foulée, mais sans donner de détails sur l’origine éventuelle de cette source de financement. Le sujet n’arrivait pas par hasard : le programme présidentiel d’Emmanuel Macron évoquait « l’objectif de mettre un terme à l’artificialisation des terres ». Et, lors de la présentation de son Plan climat en juillet, Nicolas Hulot avait indiqué que cet objectif « zéro artificialisation des terres » devait « demeurer », sans donner de calendrier.

Lire la suite sur le Moniteur.fr

© Bruno Levy/Le Moniteur. - Julien Denormandie, secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, a répété qu'une taxe n'était "qu'une piste parmi d'autres" pour lutter contre l'artificialisation des terres agricoles. 

Article publié sur Le Moniteur
Consulter la source

Partager :