Le végétal en quête de récit et de stars

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Le Moniteur

1755 Dernière modification le 10/10/2017 - 10:11
Le végétal en quête de récit et de stars

L’envie de végétal ne se traduit pas en actes d’achats. Le cabinet Asterès a livré ce diagnostic le 4 octobre lors de l’assemblée générale de l’association du végétal et du paysage Val’hor, à l’issue d’un an d’études de la filière. La séance de brainstorming place les neuf familles professionnelles au pied du mur.

« Vous n’avez pas su répondre à la demande potentielle ». A ce message sans concession adressé le 4 octobre aux professionnels du végétal et du paysage, Nicolas Bouzou, directeur et fondateur du cabinet d’études économiques Asterès, ajoute une recommandation : « La notion de végétal d’ornement ne répond pas à la demande du consommateur qui cherche le bien-être, plus que de beauté », estime le consultant, dans la foulée d’une première étude livrée en 2016 à l’Union nationale des entreprises du paysage sur les bénéfices économiques générés par les travaux de plantation.

Outre le manque de succès commercial, les nouveaux travaux d’Asterès, réalisés cette année pour l’association interprofessionnelle du végétal et du paysage Val’hor, rappellent les faiblesses de l’amont de la filière : le nombre de producteurs français a diminué de moitié en 10 ans, et leur déficit commercial de 866 millions d’euros révèle leur manque de compétitivité.

Le long et le court

Pourtant, les professionnels sont sortis de la séance de brainstorming du 4 octobre avec la conviction de détenir les clés  pour relever le défi : « Asterès nous a sensibilisés au fait que nous nous trouvons à la fois au début d’un cycle long et d’un cycle court. Nous pouvons en tirer profit », analyse Jean-Marc Vasse, délégué général de Val’hor.

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© Asterès - Nicolas Bouzou a livré un diagnostic sans concession à l'interprofession du végétal et du paysage, le 4 octobre à Paris

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