La filière bois-forêt met l'humain au cœur de ses préoccupations

Rédigé par

Amandine Martinet - Construction21

Journaliste

241 Dernière modification le 19/04/2024 - 10:50
La filière bois-forêt met l'humain au cœur de ses préoccupations

Le 18 avril, France Bois Forêt, CODIFAB et COPACEL lançaient « Utile par essence », auto-proclamée démarche collective d'utilité sociétale pour véhiculer l'importance du bois dans la vie quotidienne des citoyens. 
 

Problématiques sociales et transition écologique s'entremêlent souvent, et cette nouvelle initiative de la filière bois-forêt en est une bonne illustration. 

Le postulat de départ ? Dans un contexte actuel de sentiment de vulnérabilité généralisé — difficultés politiques et économiques, adaptation au changement climatique, tensions sur la biodiversité...  les forêts sont présentées comme des leviers sur lesquels se reposer pour un avenir commun plus radieux. Les arbres font déjà partie du quotidien et de l'imaginaire collectif : 700 millions de visites en forêt sont effectuées chaque année, 7 millions de foyers français disposent d'un chauffage au bois (individuel ou collectif), 95% des marchandises sont transportées sur des palettes en bois, et on ne compte plus le nombre d'habitations et d'ouvrages historiques faits de ce matériau...

En fait, ce qu'affirme « Utile par essence », c'est que le bois, au-delà d'être un matériau biosourcé participant à la décarbonation de la société, permet de répondre à de multiples besoins éprouvés par les hommes. De nécessités primaires telles que se chauffer, se loger ou encore se nourrir jusqu'à certains apports prenant toute leur importance dans nos sociétés modernes : aménager les territoires, valoriser les ressources locales ou encore créer une diversité d'emplois. 

L'idée de France Bois Forêt, CODIFAB et COPACEL est en outre de développer le dialogue entre la filière et la société pour que cette dernière prenne conscience des bienfaits évoqués précédemment. Ces derniers sont d'ailleurs illustrés dans une « boussole stratégique de l'engagement sociétal » des acteurs du bois-forêt, sous trois grands volets : répondre aux besoins des humains (celui qui nous intéresse ici), protéger et régénérer le vivant, lutter contre le changement climatique. 

Plusieurs points d'amélioration en termes d'avancées sociales existent cependant toujours pour la filière, par exemple sur la féminisation du secteur, aujourd'hui encore faible. Mais les représentants de l'initiative « Utile par essence » affirment être convaincus que la variété grandissante des métiers, la modernisation des process et les changements de mentalités attireront les femmes de façon croissante. 

Prochaine étape ? Un site internet dédié à « Utile par essence » sera lancé sur la première quinzaine du mois de mai. Des actions seront ensuite déployées sur le terrain (salons, AG...) pour diffuser le concept, notamment par le biais de porte-paroles préalablement formés. Affaire à suivre, donc. 

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