L’urbanisme transitoire, un paradoxe plein d’avenir

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Demain la Ville

1690 Dernière modification le 02/04/2020 - 10:34
L’urbanisme transitoire, un paradoxe plein d’avenir

Depuis une petite dizaine d’années, l’urbanisme transitoire est sur toutes les lèvres. Dans la presse généraliste ou spécialisée, dans les colloques et les conférences, dans les salons urbanistiques ou les cénacles des députés. Pourtant, derrière ce néologisme relativement consensuel se cache une réalité très hétérogène, où les acteurs se cherchent et les modèles s’inventent encore. 

Les mots ne manquent pas pour désigner ce qui semble n’être qu’une seul et même phénomène : urbanisme “transitoire”, “temporaire” ou “éphémère” font partie des termes qui reviennent le plus souvent. Certains parlent aussi d’urbanisme “intermédiaire”, “événementiel” voire “intercalaire”. A cela s’ajoute le champ lexical de la friche, régulièrement utilisé. L’expression “urbanisme transitoire” révèle elle-même un paradoxe : si l’urbanisme suppose une planification sur le long terme, comment pourrait-il aussi être provisoire ?

Les mille visages de l’urbanisme transitoire

Ce flou sémantique est à l’image du secteur : hétéroclite et foisonnant. L’urbanisme transitoire s’est diffusé si rapidement que différentes visions s’entremêlent et se chevauchent. Il est toutefois possible d’en définir le principe de manière relativement consensuelle. Stricto sensu, l’urbanisme transitoire désigne l’occupation temporaire d’un bien immobilier vacant… A partir de là, mille nuances sont possibles [...] Lire la suite

Crédit photo : Halle Papin © Kim Sakho

Un article de {pop-up} urbain, publié sur Demain la Ville
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