Des « îlots de fraîcheur » pour lutter contre les îlots de chaleur urbains

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Le Moniteur

2175 Dernière modification le 09/08/2017 - 07:56
Des « îlots de fraîcheur » pour lutter contre les îlots de chaleur urbains
Avec le réchauffement climatique, les vagues de chaleur devraient s'intensifier significativement en Europe dans les décennies à venir. En milieu urbain, les conséquences économiques, sociales et humaines pourraient être désastreuses. Pour contrecarrer le phénomène des îlots de chaleur urbains, plusieurs solutions sont envisagées : de l'aménagement des espaces verts à l'arrosage des chaussées, en passant par la mise en oeuvre de revêtements adaptés dans l'espace public.

La nouvelle fait froid dans le dos. Une étude scientifique, publiée le 4 août dernier dans la revue The Lancet Planetary Health, indique qu’à l’horizon de 2100 deux Européens sur trois seront affectés par des catastrophes climatiques. Le nombre de morts annuelles dues à ces dernières passeraient alors de 3 000 – observées de 1981 à 2010 – à 152 000 à la fin du siècle.

Si les inondations et les tempêtes représentent des menaces très sérieuses pour la population européenne, les vagues de chaleur seront les événements climatiques les plus meurtriers. Elles causeront pas moins de 99 % du total des décès attendus ! En 2003, la canicule avait causé la mort de plus de 70 000 personnes en Europe, dont 19 000 en France. Et le phénomène ne faiblit pas, loin de là. Le 31 juillet dernier, l’Hexagone battait son propre record de chaleur nocturne, avec 30,5°C relevés en Corse.

Des hausses de températures de plus de 8°C

Parmi d’autres, le secteur du BTP tente de s’acclimater à cette nouvelle donne. Les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises s’ingénient, depuis quelques années, à trouver les meilleures parades. En France, des travaux de recherches (Epicea, Argic, Sécheresse, etc.) et des expérimentations portent spécifiquement sur les risques liés à la sécheresse, notamment en milieu urbain, où le phénomène des îlots de chaleur, par exemple, peut avoir des effets démultiplicateurs sur la mortalité humaine induite par la hausse des températures. Une étude scientifique, publiée le 29 mai dernier dans la revue Nature Climate Change, prévoit que d’ici 2100 – si rien n’est fait – les 5 % des villes les plus peuplées au monde seront confrontées à des élévations de températures pouvant dépasser les 8°C.

 

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