Construire en terre crue : une voie pour réduire l'empreinte environnementale des bâtiments

17 juin – Dans le cadre d’un doctorat financé par l’Université Gustave Eiffel à Nantes et la région Pays de la Loire, un modèle d'ACV « orientée à l’action » a permis de calculer les impacts environnementaux de quatre techniques de construction en terre crue (Bauge, Pise, Adobe et BTC). L’étude a permis de simuler 5 760 scénarios pour ces quatre techniques et d’identifier les pratiques les plus vertueuses. En synthèse, l’étude compare deux familles de pratiques : la terre « non stabilisée » et la terre « stabilisée » à l’aide de liants. Elle conclue que la construction en terre crue n’est pas toujours synonyme d’amélioration environnementale et qu’il est nécessaire d’évaluer l’impact les choix constructifs en amont. L’utilisation des liants doit être considérée avec parcimonie, et réservée à des cas où ils apportent une fonctionnalité essentielle au mur, comme par exemple une meilleure résistance à des pluies diluviennes dans des régions au climat tropical.
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Cet article est extrait de la revue de presse mensuelle du Réseau Bâtiment Durable animé par l'ADEME et le Plan Bâtiment Durable. Pour vous abonner, cliquez ici.