Calendrier des passoires thermiques : des trous dans la requête ?
La rédaction C21
Bougera ? Bougera pas ? Au sommet de l’Etat, le calendrier d’interdiction à la location des passoires thermiques semble toujours sujet à tractations.
Dans les colonnes du Parisien, mardi 26 septembre, c’est cette fois Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, qui a semé le doute, bien que « favorable, à titre personnel » au dispositif issu de la loi climat et résilience de 2021, notamment concernant les copropriétés. « Tout ce qui a été décidé avant la hausse des taux mérite d'être regardé à nouveau à l'aune de cette crise », a-t-il ainsi relayé au micro du quotidien. Ce qui était possible lorsque l'argent était disponible devient impossible avec des taux aussi élevés. Il faut être très pragmatique et regarder si l’on peut décaler les calendriers. »
En arrière toute
Cette déclaration, qui intervient dans un calendrier d’application tendu mais aussi fortement attendu par les organisations environnementales, remet un peu d’huile sur le feu. Même topo pour le DPE, a poursuivi le ministre, qui s’est interrogé sur son éventuelle amélioration. Rétropédalage ou mise en garde, ce mercredi 27 septembre à Bercy, lors de la présentation à la presse du projet de loi de Finances pour 2024 : « Je ne veux pas que l'on doute de l’engagement total du ministère de l’Economie et des Finances sur la transition écologique (…) Pas question de modifier le calendrier tel qu’il a été déterminé ». Fin des hostilités, pour le moment ?