Les aides ne parviennent pas à améliorer réellement les performances du parc

ÉTUDE. La première moitié de l'année a vu les marchés de l'entretien et de la rénovation faiblement progresser. Les dynamiques régionales sont assez différentes. Pour les ventes et locations de logements, les résidences peu performantes continuent donc d'être prédominantes. Explications.

 Le réseau des CERC a publié cet été les statistiques portant notamment sur les marchés de l'entretien-rénovation et de la rénovation énergétique pour le début de l'année 2018. Il en ressort que ces deux activités ont modérément progressé : respectivement de +0,9 % et +1,2 % en volume au premier trimestre, soit environ +2 % en valeur. Le rapport précise : "La tendance nationale masque toutefois des dynamiques régionales très différenciées : le nord, le centre et le sud-est du pays affichent des évolutions plus mesurées". En effet, en PACA, les hausses oscillent entre +0,3 et +0,8 % tandis qu'en Île-de-France, les chiffres sont de +0,7 et +1 %. A l'opposé c'est la région Bretagne qui a enregistré les progressions les plus fortes avec respectivement +1,6 et +1,8 %.

La typologie des logements vendus depuis avril 2013 varie donc peu au fil des années : les habitations moyennement énergivores (étiquette énergétique "D") représentent toujours plus du tiers des transactions (36,3 % des ventes et 35,5 % des locations). Mais en cumulé, près de 80 % de ces biens sont peu ou pas du tout performants, avec des étiquettes énergétiques allant jusqu'à "G". Les résidences les plus économes ("A" et "B") ne totalisent que 4 % des ventes et moins de 7 % des locations (...) Lire plus

Détail de la façade où apparaissent les "meurtrières" des 7e et 8e étages © Grégoire Noble 

Article publié sur Batiactu
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