La preuve par l’exemple sur un immeuble collectif de 40 logements
- par Philippe NUNES
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- le 2017-03-06 11:17:20
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- France
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- vus 1962
Le label E+C- (Energie positive – réduction carbone) est en cours d’expérimentation et s’articule autour de 2 types d’exigences :
Carbone :
L’atteinte des niveaux Carbone 1 et 2 est assez aisée pour la partie Produit de Construction et équipement, mais le niveau Carbone 2 s’avère quasiment inatteignable pour des énergies plus carbonées en raison de l’impact CO2 du contributeur lié aux consommations d’énergie sur les 50 ans d’exploitation.
Le système constructif a peu d’impact sur le niveau Carbone (10% d’écart entre le plus défavorable et le plus « vertueux »). Tous les systèmes constructifs ont leur place. Il faut choisir celui-ci en fonction des contraintes structurelles ; acoustiques ; incendie ; …
Le fait d’augmenter le niveau d’isolation d’un bâtiment augmente très lègèrement les émissions liées aux produits de construction (moins de 15kgCO2/m²) entre un niveau RT2005 et un niveau « Passif » mais le gain sur l’exploitation est considérable : jusqu’à 200kgCO2/m² en zone H1, 100 en zone H3. Pour les bâtiments de bureaux, la répartition PCE est très différente par rapport à celle des logements :
réglementation environnementale label carbone énergie E+C- EnerJmeeting Nathalie Tchang Tribu Energie
- Renforcement par rapport à la RT2012 à travers des niveaux Energie de 1 à 4.
- Exigences sur les émissions de gaz à effet de serre, sur les produits de construction et équipements (PCE) mais aussi sur l’exploitation, à travers des niveaux Carbone 1 et 2.
Carbone :
L’atteinte des niveaux Carbone 1 et 2 est assez aisée pour la partie Produit de Construction et équipement, mais le niveau Carbone 2 s’avère quasiment inatteignable pour des énergies plus carbonées en raison de l’impact CO2 du contributeur lié aux consommations d’énergie sur les 50 ans d’exploitation.
Le système constructif a peu d’impact sur le niveau Carbone (10% d’écart entre le plus défavorable et le plus « vertueux »). Tous les systèmes constructifs ont leur place. Il faut choisir celui-ci en fonction des contraintes structurelles ; acoustiques ; incendie ; …
Le fait d’augmenter le niveau d’isolation d’un bâtiment augmente très lègèrement les émissions liées aux produits de construction (moins de 15kgCO2/m²) entre un niveau RT2005 et un niveau « Passif » mais le gain sur l’exploitation est considérable : jusqu’à 200kgCO2/m² en zone H1, 100 en zone H3. Pour les bâtiments de bureaux, la répartition PCE est très différente par rapport à celle des logements :
- Impact important des fluides frigorigènes
- Lots fondations et superstructures minoritaires
- Lots techniques très impactants (valeurs forfaitaires)
- La démarche est nécessaire et positive,
- Une période de rodage sera nécessaire comme pour chaque évolution réglementaire
- Attention le choix des produits ne doit pas se faire uniquement sur le critère ACV, d’abord structure ; acoustique ; incendie ; énergie ; …
- Les premiers retours d’expérience sont :
- Il manque beaucoup fiches équipements CVC (PEP) et une définition claire des limites du calcul ACV
- Une qualification OPQIBI est en cours d’élaboration pour la démarche ACV.
Nathalie TCHANG
Présidente,
TRIBU ENERGIE
Ingénieure énergéticienne Conception de bâtiments et de zones urbaines très performants et à énergie positive. Conseil auprès des pouvoirs publics et d’industriels sur la mise en place et l’évolution des réglementations thermiques, coordinatrice des GT applicateurs (RT2012 ; RT dans l’existant ; DPE ; label E+C-...). Elle dirige le bureau d’études Fluides, énergie et développement durable Tribu Energie.
Extrait du Manifeste EnerJmeeting 2017
Télécharger le manifeste EnerJmeeting 2017