Biomimétisme : quand la vie inspire la ville

  • par Le Moniteur
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  • le 2017-12-07 10:17:09
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  • France
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Une table-ronde organisée dans le cadre du SIMI 2017 dressait un état des lieux du sujet…

Biomimétisme, quèsaco ? Il s’agit là de rien moins, pour l’architecte ou l’urbaniste, que de s’inspirer de la Nature et de ses lois. La coquille d’un bivalve dessinera une coque mince nervurée. La croissance des végétaux pourra donner naissance à un réseau de voirie. S’inspirer du vivant, donc ; de ses propriétés physiques et mécaniques, pour – tenter – d’imiter la Nature dans ses processus de croissance et de reproduction. Ambitieux, n’est-ce pas ? C’est une des façons d’envisager la ville de demain, de comprendre les interactions entre ses flux, ses acteurs, les forces en présence, etc. dans des processus de coopération et non plus de compétition.

 Potager sur le toit

 « La France est en tête dans ce domaine » souligne Kalina Raskin, directrice du Ceebios, un réseau de compétences à l’échelle du territoire. Mais attention, il ne s’agit pas simplement de verdir la ville ou d’y intégrer la Nature, mais bien plutôt d’intégrer la ville à la Nature… Comment la penser comme partie intégrante de cette Nature ? On change là de paradigme… Et c’est autrement plus difficile. « Attention à ne pas techniciser le sujet » met en garde Rémi Feredj, directeur général de Postimmo. « Le terme est bien prétentieux, et c’est l’usage qui nous intéresse. (...) Lire la suite sur LeMoniteur.fr

© Phovoir.com - Les vitres extérieures de la tour de Swiss Re de Londres de Norman Foster, dont la structure s'inspire de celle des éponges de mer

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