La filière de la chaleur renouvelable avance ses propositions pour un développement plus rapide en France

pages:newchild

Il faut s'attaquer au chauffage, "car c'est là qu'est le CO2 !" Bois, géothermie, solaire thermique, valorisation des déchets... la chaleur renouvelable et de récupération pourrait être plus largement déployée en France, ont souligné mardi les acteurs de la filière, qui avancent leurs propositions.

Aujourd'hui, la chaleur compte pour 46% de la consommation d'énergie finale en France. Or moins du quart provient de la chaleur renouvelable (59% vient d'énergies fossiles et 18% de l'électricité), souligne le secteur. La France a progressé ces dernières années grâce à l'instauration par l'État d'un "Fonds chaleur", qui a notamment permis un développement des réseaux de chaleur et de froid.

Mais à un rythme de + 7-8%, "cela ne suffit pas pour atteindre l'objectif de 38% d'énergies renouvelables dans la chaleur en 2030" (moins de 23% aujourd'hui), et ce alors que la demande générale croît, souligne Jean-Louis Bal, du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Or, pour espérer atteindre 90 à 100% en 2050, horizon pour la neutralité carbone inscrit dans la loi, la France devrait se fixer un cap intermédiaire de 50% en 2030, prône la filière. Sur le terrain, elle propose de généraliser un "plan territorial chaleur renouvelable" dans les collectivités de plus de 20 000 habitants, pour sortir des réflexes "gaz" ou "électricité" des aménageurs.

La France dispose déjà de trois outils, à "optimiser", selon les professionnels : le fonds chaleur (accroître ses moyens), MaPrimeRénov' pour le bâti existant (à pérenniser au-delà de chaque loi de finance) et le fonds de décarbonation de l'industrie [...]

Cet article a été publié sur Connaissance des énergie

Consulter la source


Consulter notre site web

contact[a]5GDHC.eu


Partager:

pages:history

pages:more