La Rue Commune

Et si, en transformant les rues « ordinaires » de nos métropoles, nous rendions la ville du XXIème siècle durable et désirable ? Dans cette première interview, Construction21 donne la parole aux principaux initiateurs de La Rue Commune, qui présentent les grands objectifs de la démarche collaborative.

Ilots de chaleurs, smart city, biomimétisme… Et si le mobilier urbain constituait l'enjeu phare de la mutation des rues métropolitaines de demain ?
Bien conçu et bien placé, il pourrait contribuer à rafraîchir nos rues, privilégier les mobilités douces et durables, accroître le confort des usages dans les espaces publics tout en encourageant le vivre ensemble.

Pour rompre avec le paradigme urbain actuel, il faut réinventer une rue au service d'un urbanisme inclusif, circulaire, transitoire et commun : bref, une rue qui réponde aux enjeux contemporains. Dès lors, comment opérer le changement vers ces concepts ? 

À qui revient la compétence de penser l’aménagement des rues ? Depuis 1983, les communes et groupements disposent de la compétence de principe en matière de documents d’urbanisme et d’aménagement urbain. Faut-il repenser le rôle de ces collectivités au profit d’une meilleure implication des usagers ?

Quelles politiques urbaines déployer face au changement climatique ? Se poser la question dès aujourd'hui est nécessaire pour intervenir pragmatiquement et localement sur le processus d'adaptation des rues de nos villes. Deux experts des politiques urbaines ont été invités sur le plateau de La Rue Commune pour s’exprimer sur ce que leur inspire la notion de résilience.

A l’échelle de la rue, la mobilité peut revêtir des formes et usages multiples.  Mal pensée, elle peut rapidement devenir synonyme de congestion… Dès lors, comment optimiser l’efficacité de nos mobilités et limiter les conflits d’usage tout en les rendant plus vertes ? Deux experts tentent de tracer les contours d’une rue qui fasse la part belle aux mobilités douces tout en conservant ses aspects fonctionnels.

La rue, au même titre que n’importe quel espace public, mérite bien d’être considérée comme un bien commun. Cette idée n’est pas sans incidence sur le rapport des espaces urbains à leur nature ainsi qu’à leurs usages. Dans cet épisode nous avons demandé le point de vue d'une docteure en neuroscience cognitive et d'un architecte urbaniste sur l'usage par les biens communs.

Face aux défis climatiques et environnementaux, il est nécessaire de repenser la place de la biodiversité et de l’eau en milieu urbain. Cela nous oblige à remettre en cause en profondeur nos pratiques d’aménagement : nouveaux usages et équipements, adaptation au dérèglement climatique, modes de gouvernance, etc. Et si le concept de rue commune était la bonne piste à suivre pour mener cette réflexion ?

Usagers des transports en commun, automobilistes, cyclistes et même trottinetistes... La diversification des usages ne doit pas se faire sans penser à la cohabitation de ces différents modes. Comment répertorier les usages et les besoins de mobilité ? Selon quelle méthode ? En quoi envisager la mixité des mobilités est-elle une solution pertinente face à la multiplicité des usages ?

Risques d’inondation, pollution des nappes phréatiques… L’imperméabilisation de nos rues n’est pas sans incidence sur le cycle de l’eau. Pourtant les sols ont un rôle capital à jouer pour les écosystèmes. Pour mieux comprendre comment repenser la gestion de l'eau en milieu urbain, La Rue Commune a invité deux experts. Ensemble, ils dessinent les contours d'une gestion intégrée des eaux pluviales.

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Véritables ruptures dans nos parcours quotidiens, les œuvres urbaines nous invitent à prendre conscience des espaces dans lesquels nous évoluons. Elles apportent une touche d’étonnement, d’inattendu, nous permettant de nous réancrer dans les rues, places, routes que nous traversons. Comment l'art peut-il contribuer à remplir des fonctions urbaines essentielles, de jour comme de nuit ?

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Un commun est une ressource partagée, gérée et maintenue collectivement par une communauté. Cette ressource peut être naturelle, matérielle ou immatérielle. Un commun implique que la propriété ne soit pas conçue comme une appropriation ou une privatisation mais comme un usage. Appliqué à nos villes, l’objectif est d'appréhender la rue comme un commun afin de repenser ses usages dans un objectif d’inclusivité et de durabilité.

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Pour ce premier retour d'expérience, immersion à Barcelone où il existe des ensembles d'îlots où la priorité est piétonne, la mobilité apaisée et la végétalisation plus présente : les Superblocks ou "Superilles". En misant sur une forte implication des citoyens, les autorités sont parvenues à transformer l'espace public tout en assurant l'acceptabilité du projet.

Le plan Good Move est la nouvelle stratégie de mobilité de la Région Bruxelles-Capitale. Objectif : améliorer le cadre de vie des habitants et accompagner l’évolution démographique et économique du territoire grâce à la mobilité. Particularité : placer l’usager au cœur de sa réflexion et défendre une nouvelle approche des fonctions des voiries, pourrait bien trouver écho dans nos villes.

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La ville d’Auckland en Nouvelle-Zélande a souhaité réaménager la rue Fort afin de mieux l’intégrer dans le réseau de rues alentour, de valoriser le déplacement piéton, de renforcer les activités commerciales et de garantir une bonne qualité de vie à tous les usagers. Repenser la hiérarchie des usages et la co-construction ont été les maîtres mots de ce projet. Pour l’avènement de rues plus inclusives, apaisées et résilientes, venez découvrir les résultats prometteurs de cette opération de réaménagement !

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Difficile de faire évoluer les espaces urbains sans le consentement et la participation de ceux qui les éprouvent au quotidien : les habitants. C’est bien ce qu’ont compris plusieurs villes italiennes, qui ont réussi à transformer leurs rues grâce à des processus participatifs citoyens des plus intéressants. Analyse puis illustrations par l’exemple pour bien comprendre ce phénomène.

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