« Qui a oublié d’éteindre la lumière dehors ?! » – Solutions contre la pollution lumineuse

Qu’elle soit sous la forme d’un halo lumineux jaunâtre diffus en milieu urbain, de sur-illumination inutile, ou de lumière intrusive non désirée, la pollution lumineuse grignote peu à peu notre espace nocturne. Elle affecte aussi bien notre santé que les écosystèmes et la biodiversité. Le bâtiment et ses aménagements extérieurs en sont une des causes, pourtant, à l’échelle de la planification et des concepteurs, des solutions de bon sens sont facilement applicables.

Quand on évoque les impacts environnementaux du secteur du bâtiment et de la construction sur l’ensemble de son cycle de vie (de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du bâtiment), ce sont souvent les impacts les plus immédiats qui viennent à l’esprit : artificialisation des sols, émissions de GES, impacts des matériaux de construction utilisés et de leur transport, production de déchets et rejets de polluants divers dans l’eau, l’air, les sols.

Il existe cependant un impact moins considéré dans les démarches environnementales et les politiques publiques, qui pourtant n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes, la santé humaine et la consommation énergétique : celui de la pollution lumineuse.

Quelques chiffres sur l’éclairage artificiel

Depuis l’essor de la fée électricité, l’éclairage artificiel a connu une croissance exponentielle dans tous les grands bassins de vie, particulièrement durant les cinquante dernières années : multiplication des éclairages individuels et publics, publicitaires et de « mise en valeur » de monuments ou de sites naturels, auxquels s’ajoutent les éclairages des véhicules et ceux de nos nombreux écrans technologiques.

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