Le temps partiel… le point de vue d’un manager

Un chef d’entreprise s’exprime sur le télétravail : découverte de nouvelles manières de vivre le travail indissociables d’un projet de société.

 

Dans quel contexte avez-vous développé le temps partiel ?

Florès est une société d’assistance à maîtrise d’ouvrage, créée il y a cinq ans. Nous tentons d’offrir à nos collaborateurs des conditions de travail attractives et atypiques, propices aux interactions et à la production d’études intellectuelles : travail pieds nus, atelier jardin, bureau appart’, sieste, télétravail, tiers lieux et… temps partiel.

Je veux dire par là que c’est une partie d’un tout visant à rendre la pratique du travail, et par extension le travail, agréable, aimable.

 

N’est-ce pas un effet de mode ?

Franchement, non. Concernant nos méthodes ou nos investissements, je me pose toujours quatre questions : qu’est-ce qui est indispensable ? efficace ? utile ? agréable ?

Et le travail à temps plein n’est ni indispensable, ni forcément agréable lorsqu’on souhaite disposer de temps. J’ai donc ouvert la porte au temps partiel.

Se poser la question de l’agréable change tout car culturellement le travail n’est pas associé à la notion d’agrément. Et c’est catastrophique d’ailleurs. C’est en réaction à cette absurdité que la notion de qualité de vie au travail est née.

On me dit souvent que nous paraissons à la pointe des pratiques les plus alternatives… mais c’est un peu malgré nous, car en fait, nous cherchons simplement à avoir un regard neuf, désencombré des présupposés habituels que charrient la notion de travail.

Ce n’est pas seulement généreux, mais pas seulement intéressé non plus. C’est à la fois généreux et pragmatique. Equilibré. Je le vois comme ça en tous cas.

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