Cette ancienne bastide Saint-rémoise du XVIIIe siècle, acquise par le Parc Naturel Régional des Alpilles en 2007, accueil le siège administratif du Parc Naturel Régional, il s'agit également d'un lieu de sensibilisation du grand public. La Maison du Parc se compose d'un bâtiment rénové, auquel s’ajoute une extension en bois de style contemporain.

Le bâtiment principal (R+2) est créé en extension de la bâtisse du 18ème, suivant les principes de compacité, et simplicité du volume. Il reprend l’alignement et le gabarit du bâtiment existant au profit des espaces extérieurs et jardins, des continuités visuelles et de la mise en valeur du bâtiment patrimonial.
Un porte-à-faux en angle du bâtiment ouvre le bâtiment vers le sud et l’ouest permettant une continuité visuelle nord Sud entre les jardins et le dedans /dehors.
Un puits de lumière comme élément d’accroche avec l’existant, permet d’éclairer les circulations verticales des 2 entités bâties et d’organiser l’ensemble des circulations. Il permet aussi de créer une sur-ventilation nocturne.
L’utilisation d’un bois local, le pin d’Alep pour la vêture des extensions recherche le dialogue et une confrontation juste entre la matière ancienne et sa minéralité et la matière contemporaine : le traitement à base d’huile végétale teintée blanche des tasseaux bois (extensions) répond aux badigeons de chaux (bâtisse) dans une recherche de parenté.

Démarche développement durable du maître d'ouvrage

Le projet de la Maison du Parc a été mené dans le cadre de la démarche BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens) « BATIMENT TERTIAIRE énergétique : Réglementation Thermique Bâtiment Basse Consommation rénovation » concernant le chauffage, le rafraîchissement, la ventilation, l’eau chaude sanitaire et l’éclairage. L'objectif de cette rénovation était de créer un nouveau siège pour le parc naturel régional au sein de l'ancienne maison bourgeoise.

Description architecturale

Desciption générale 

La Maison du Parc naturel régional des Alpilles se compose de deux entités :
- L’ancienne maison de la Cloutière réhabilitée et mise en valeur, destinée à accueillir des espaces d’exposition et d’échange au rez-de-chaussée et au premier étage, ainsi que des bureaux au deuxième étage.
- Une extension de style contemporain à l’ouest de la maison qui a pour vocation d’accueillir le public au rez-de-chaussée et d'installer des bureaux à l'étage.

Il s’agissait d’une ancienne maison bourgeoise du XVIIIe siècle et de son jardin, issus d’une plus grande propriété de terres agricoles, située en dehors et en limite des anciens remparts de la ville. 
La demeure est organisée de façon classique avec un rez-de-chaussée qui était consacré aux services, fonctions domestiques, cuisine, buanderie mais qui est aussi constitué de locaux artisanaux, liés aux activités du précédent propriétaire.
Avant la rénovation, la maison était en mauvais état, la plupart des pièces ont été restaurées.

Ce bâtiment est un témoignage de l'architecture de la fin du XVIIIéme et de son évolution au cours du XIX et au début XXéme siècle. Cette bâtisse donne à voir les adaptations aux usages et la recherche de confort des propriétaires avec par exemple la création d’un salon d’été au rez-de-chaussée du bâtiment.

Les murs : Maçonneries de pierres avec enduits à la chaux, et badigeons de chaux sur les éléments de modénature ou décors en pierres pour l’extérieur. 

Les fenêtres : Les menuiseries bois à 2 vantaux type 19ème ont été remplacées par des fenêtres bois à 2 vantaux de la marque Naudon Mathé frères. Le simple vitrage a été remplacé par du double vitrage.

Le toit : L’aspect du toit d’origine avec ses tuiles canal, ses cheminées, ses solins en zinc et petite terrasse en pierres est conservé, avec la récupération de certaines tuiles de courant en tuiles de couvert.