Immeuble Petit Jean

4918
Dernière modification le 10/06/2019 - 17:04

Renovation

  • Type de bâtiment : Logement collectif < 50m
  • Année de construction : 1300
  • Année de livraison : 2015
  • Adresse : rue des dames 36800 RIVARENNES, France
  • Zone climatique : [Cfc] Océanique hiver & été frais. Tempéré sans saison sèche.

  • Surface nette : 279 m2
  • Coût de construction ou de rénovation : 481 000 €
  • Nombre d'unités fonctionnelles : 4 Logement(s)
  • Coût/m² : 1724.01 €/m2

Proposé par :

  • Consommation d’énergie primaire
    kWhep/m2.an
    (Méthode de calcul : )
Consommation énergétique
Bâtiment économeBâtiment
< 50A
A
51 à 90B
B
91 à 150C
C
151 à 230D
D
231 à 330E
E
331 à 450F
F
> 450G
G
Bâtiment énergivore

Cette rénovation patrimoniale est celle d’un petit immeublesitué à l’entrée du bourg de Rivarennes et marquantfortement celle-ci en face de la mairie. Cet édifice, quicompose un ilôt à l’entrée dubourg, a des origines fort anciennes attestées par quelques éléments architecturaux encore en place que le projets’est attaché à conserver.

Les « angles » de mur sans chaînage, arrondis (un à l’extérieur et un retrouvé à l’intérieurdu logement 3) peuvent avoirappartenu à un logis carré médiéval. Cette hypothèseest confortée par le solivage traversant du logement 3 et d’une charpente XVIème ou XVIIème siècle. Ce premierédifice a ensuite été agrandi et est inséré aujourd’hui dans une maison debourg à étage, sans doute achevée au XIXème siècle et ayant subi des transformations au XXème.avec plusieurs ouvertures bétonnées, et le cimentagedes sols et partiellement des murs.Une chambre de four avec un petit logis à l’étage prolonge cet ensemble.

Le choix de réhabilitation étudié par le PACT de l’Indreavec la communauté de communes a déterminé la réalisation de 4 logements dont 3(R+1) dansl’immeuble et un PMR quioccupe le rez-de-chausséede ce prolongement ; l’étage ici n’a pas été réutilisé. L’ensemble des murs de ces bâtiments estconstruit en moellons de calcaire assemblés à2 parements, montés à la terre avec éventuellement un peu de chaux au niveaudes encadrements et deschaînages, composés de blocs de calcaire taillés. L’ensemble des solives et poutres est en chêne ainsi queles charpentes. Les menuiseries extérieures datantsans doute du XXème siècle sont en chêne. Elles ont été refaites à l’identique (volets, fenêtres et persiennes) pour conserver le caractère de cet immeublede bourg.

Démarche développement durable du maître d'ouvrage

Le choix des matériaux permet la bonne conservation des structures du bâti ancien par le maintien des transferts de vapeur d’eau de l’enveloppe et des sols, dans toute la mesure du possible par rapport aux normes réglementaires (il est très difficile par exemple de réaliser une dalle en béton de chaux dans un bâtiment public face à un bureau de contrôle).Cela en fait un projet démonstrateur particulièrement performant dans le cadre du PCET du Parc.La conservation d’un bâtiment presque entièrement recyclable et peu consommateur d’énergie grise permet aussi d’économiser l’énergie grise d’une construction lambda et la consommation d’espace que cela représente.

Dans le cadre de l’expérimentation décrite plusieursorientations techniques ont été choisies avec trois axes prioritaires: performance, respect du bâti existant et recours aux matériaux biosourcés.

Afin de respecter les problématiques liées à l’hygrothermiedes murs, deux solutions techniques ont été réalisées.

  • Dans trois logements, a été réalisé le doublage des murspar l’intérieur en laine de chanvre sur ossaturebois avec mise en place d’une membrane de type frein vapeur pour la gestion dela migration de la vapeurd’eau. Les performances d’isolant respectent les critères que l’on retrouve enconstruction neuve. L’ensemble des parois a fait également l’objet d’untraitement avec la réalisationd’un enduit chaux sable extérieur et d’un gobetis de chaux à l’intérieur.

  • Dans le logement 4, a été mise en œuvre une correctionthermique par enduit chaux-chanvre. Cettesolution, en théorie, thermiquement moins performante a pour but de valoriserles échanges hygrothermiquesde la paroi et de mesurer ainsi la performance réelle et non plus théorique de ce type d’isolation.

  • Dans ce même logement et dans le même objectif a été miseen œuvre une dalle respirante de type chaux pouzzolane. Nous retrouvons ensuite deux typesd’isolation thermique des planchers bas. Une isolation traditionnelle sousdallage type polyuréthane afinde respecter les contraintes de hauteur sous-plafond(abandon du panneau de liège en phase avant-projet car trop épais), et une isolationen ouate de cellulose insufflée au niveau de la cave du logement trois.

Les combles sont tous isolés en laine de chanvre.

Description architecturale

Les « angles » de mur sans chaînage, arrondis (un à l’extérieur et un retrouvé à l’inté- rieur du logement 3) peuvent avoir appartenu à un logis carré médiéval. Cette hypothèse est confortée par le solivage traversant du logement 3 et d’une charpente XVIème ou XVIIème siècle. Ce premier édifice a ensuite été agrandi et est inséré aujourd’hui dans une maison de bourg à étage, sans doute achevée au XIXème siècle et ayant subi des transformations au XXème s. avec plusieurs ouvertures bétonnées, et le cimentage des sols et partiellement des murs. Une chambre de four avec un petit logis à l’étage prolonge cet ensemble.

Plus de détails sur ce projet

 http://www.puissance2d.fr/mediatheque/photos/Batiment/laur%C3%A9ats%20ecoconstruction%20envirobat/LIVRET%20PALMARES-envirobat2016.pdf
 http://www.envirobatcentre.com/upload/document/fiches_batiment/palmares_2015___la_grenouilliere/FILE_569cfd575ebb9_22___pnr_brenne___immeuble_petit_jean.pdf/22___pnr_brenne___immeuble_petit_jean.pdf
 http://www.envirobatcentre.com/envirotheque-265.html?CRITERION%5Bnature_travaux%5D%5B1%5D=162&CRITERION%5Bnature_travaux%5D%5B2%5D=220&CRITERION%5Bnature_travaux%5D%5B3%5D=164&CRITERION%5Bnature_travaux%5D%5B4%5D=163&CRITERION%5Bbatiment%5D%5B7%5D=165&CRI

Intervenants






    Constructeur

    SCM CIRON MACONNERIE

    02 54 39 29 30

    Maçonnerie





Performance énergétique de l'enveloppe

    Structure : Ossature secondaire d'isolation en bois
    Isolation : Laine de chanvre, enduit chaux/chanvre
    Aménagement intérieur : escaliers menuiseries intérieures et extérieures

    n50

Plus d'information sur la consommation réelle et les performances

Consommation estimée : 197kWh/m².an Dont 63kWh/m².an pour le chauffage

Systèmes

    • Chaudière/poële bois
    • Chauffe-eau électrique individuel
    • Aucun système de climatisation
    • Simple flux
    • Double flux avec échangeur thermique
    • Chaudière-poele bois

Environnement urbain

  • 279,00 m2
  • Il s’agit de la réhabilitation d’un immeuble situé à l’entrée du bourg de Rivarennes et marquant fortement celle-ci en face de la mairie. Cet immeuble qui compose un ilôt à l’entrée du bourg a des origines fort anciennes attestées par quelques éléments architecturaux encore en place que le projet s’est attaché à conserver.

Solution

    Enduit chaux/chanvre

    Parc naturel régional de la Brenne

    [email protected]

     http://www.parc-naturel-brenne.fr/fr/

    Gros œuvre / Structure, maçonnerie, façade

    La mise en place d'une correction thermique par enduit chaux/chanvre, en théorie, thermiquement moins performante a pour but de valoriser les échanges hygrothermiques de la paroi et de mesurer ainsi la performance réelle et non plus théorique de ce type d’isolation.

Coûts de construction & exploitation

  • 481 000
  • Part des matériaux biosourcés : 160500

Gestion de l'eau

    ECS : production individuelle électrique

Analyse du Cycle de Vie :

    Bois, laine de chanvre, enduits chaux/chanvre

Raisons de la candidature au(x) concours

Le défi de la rénovation patrimoniale :
Le Parc de la Brenne conduit avec l’ADEME et la région Centre, une expérimentation « grandeur nature » sur l’efficacité énergétique des bâtiments anciens habités, avec pour objectifs le respect du patrimoine, de la santé des bâtiments et de leurs habitants. Le comportement énergétique particulier du bâti ancien demande des solutions thermiques adaptées à sa valeur historique, patrimoniale et constructive (nature des matériaux, fonctionnement hygrothermique). Il s’agit de démontrer l’efficacité de solutions d’amélioration thermique « écologiques » dans le cadre de projets de réhabilitation, par rapport à une isolation normative standardisée. Cela a guidé le choix d’utilisation de matériaux biosourcés et «géosourcés» pour la réhabilitation, ce choix étant parfaitement en adéquation avec les exigences d’une restauration patrimoniale réalisée dans un périmètre de monument historique.

Le choix de ces matériaux permet la bonne conservation des structures du bâti ancien par le maintien des transferts de vapeur d’eau de l’enveloppe et des sols, dans toute la mesure du possible par rapport aux normes réglementaires (ilest très difficile par exemple de réaliser une dalle en béton de chaux dans un bâtiment public faceà un bureau de contrôle).

Bilan carbone et QAI:

Cela en fait un projet démonstrateur particulièrement performant dans le cadre du PCET du Parc. La conservation d’un bâtiment presque entièrement recyclable et peu consommateur d’énergie grise permet aussi d’économiser l’énergie grise d’une construction lambda et la consommation d’espace que cela représente.

C’est aussi une avancée de la prise en considération de la santé des habitants futurs du bâtiment.

Le couplage du projet avec une chaufferie bois qui lui est partiellement dédiée achève le cercle vertueux.

Batiment candidat dans la catégorie

Bas Carbone

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Prix du public

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Prix des Etudiants

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