Universités d’été du Smart building : la santé comme moteur d’innovation

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3492 Dernière modification le 01/09/2017 - 07:21
Universités d’été du Smart building : la santé comme moteur d’innovation

Environ 700 participants et 30 start-ups sont réunis en ce moment aux Universités d'été Smart buildings for smart cities (SB4SC) qui se tiennent à l'Ecole de management (EM) de Lyon. Au menu : des objets connectés pour piloter les bâtiments et transmettre des informations sur leurs utilisations, les taux d'occupation et les économies d'énergie. Parmi les nouveaux produits, les systèmes pour mesurer la qualité de l'air étaient à l'honneur.

« D’ici trois ans, les citoyens recevront en temps réel sur leurs mobiles les informations relatives à la qualité de l’air : la santé devient un accélérateur de la transition digitale », estimait hier Emmanuel François, président de la Smart building alliance (SBA) organisateur des quatrièmes universités d’été Smart buildings for smart cities (SB4SC), qui se tiennent jusqu’au 31 août à l’EMLyon.

Plusieurs start-ups y présentent leurs systèmes de mesure de la qualité de l’air. Ainsi, AirMatrix, entreprise basée à Rouen, commercialise depuis mai dernier un petit boîtier connecté qui mesure le taux de particules fines (PM 2,5 et PM 10) dans l’air intérieur comme extérieur. « Le boîtier comporte une entrée, une sortie d’air et un petit ventilateur afin que l’air circule devant les capteurs, explique Jérôme Spinelli, directeur commercial de l’entreprise pour la France. Installé en intérieur, il mesure le taux de particules fines en 8 secondes. Un délai qui passe à 30 secondes, lorsque le boîtier se trouve dehors. « Les informations sont envoyées à l’appli du Smartphone de l’utilisateur grâce à une connexion Bluetooth, avec une marge d’erreur d’environ 20 %, poursuit-il. L’un des moyens pour affiner ce résultat est de créer une communauté d’utilisateurs, qui partagent le résultat de leurs mesures sur l’air extérieur grâce à une carte interactive ». AirMatrix ambitionne ainsi de devenir le Waze des particules fines.

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© Nexelec - Les données de température, humidité, monoxyde de carbone... permettront de piloter les logements à distance.

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