Romain Marchesi, TEM Partners : « OGGA est précurseur car son système est complètement évolutif »

Rédigé par

Vincent ROUSSEAU

Responsable UX/UI Design

2742 Dernière modification le 28/09/2018 - 10:10
Romain Marchesi, TEM Partners : « OGGA est précurseur car son système est complètement évolutif »

TEM Partners, bureau d’étude spécialisé dans les fluides, la structure et l’économie de la construction, a un rôle clé de prescripteur auprès des maîtres d’ouvrages dans le secteur du bâtiment. Promouvant l’innovation au service des habitants, il encourage promoteurs ou bailleurs, à se tourner vers les solutions d’habitat intelligent.

Rencontre avec Romain Marchesi, directeur des projets fluides résidentiels, et Guy Mounac, développeur commercial tertiaire et résidentiel… 

Quelle est l’activité de TEM Partners ? Sur quels types de projets intervenez-vous ?

Romain Marchesi : Nous sommes une société d’ingénierie de la construction qui opère en maîtrise d’œuvre dans des projets résidentiels, tertiaires, de santé ou d’industries sensibles. Nous sommes 110 collaborateurs basés à Lyon, Paris et Aix-en-Provence. Aujourd’hui nous intervenons de plus en plus en amont sur de gros concours de développement de ZAC. Cette démarche requiert un vrai travail de fond avec les décideurs, ainsi qu’avec les aménageurs. Nous nous associons avec des promoteurs immobiliers ou avec des entreprises générales en conception-réalisation. Et lorsque l’on est lauréat, nous montons une équipe de maîtrise d’œuvre complète pour être les plus pertinents et efficaces possible.

Le secteur du bâtiment semble accélérer son virage technologique. Est-ce un mouvement que vous ressentez ?

Guy Mounac : Oui, mais il est encore assez timide. Cela ne se vérifie réellement que dans certains projets de quartiers où les cahiers des charges sont réalisés par des élus, des architectes ou des urbanistes qui ont des notions de développement durable, d’ergonomie. Pour les promoteurs, dans un contexte économique rendu difficile avec l’augmentation importante du foncier et des coûts de travaux des entreprises, c’est avant tout l’équilibre budgétaire qui compte. Mais certains très gros acteurs sont en pointe et s’impliquent dans cette démarche. Ils ont un travail de pédagogie à faire auprès de leurs clients, car si chacun d’entre nous est convaincu de l’apport de la technologie notamment sur son smartphone ou sa télévision, il l’est moins en ce qui concerne la maîtrise de son logement et du confort que cela peut lui apporter. La majorité considère encore cela comme du gadget alors que les bénéfices sont importants.

Les acteurs de la Smart Home doivent apporter, avant tout, de la simplicité !

On parle beaucoup de Smart Buildings ou de la Smart City. Aujourd’hui, pour vous, est-ce déjà du concret ?
Romain Marchesi : Tout à fait, aujourd’hui, c’est quelque chose qui est sensible au niveau des créations de quartiers. On entend parler de ces systèmes par exemple dans le cadre de la création d’un éco-quartier mêlant logements, commerces, bureaux. Cela relève alors d’une volonté politique et c’est assez séducteur comme discours. On parle de systèmes qui vont permettre aux gens de pouvoir faire des économies d’énergie, communiquer avec des services associés, conciergerie ou autres. C’est une tendance, c’est très intéressant, mais on ne peut pas parler encore de généralisation. Pour autant, on sait que des acteurs comme OGGA, avec ses différentes solutions, sont déjà prêts. 

Justement, que doivent apporter les acteurs de la Smart Home pour s’imposer ?

Romain Marchesi : Ils doivent apporter, avant tout, de la simplicité : D’abord pour l’utilisateur, mais aussi pour l’installateur. C’est un argument indispensable pour séduire les maîtres d’œuvre. Ensuite il y a forcément le sérieux de l’entreprise et sa capacité à industrialiser ses solutions dans le temps.

Est-qu’OGGA répond aujourd’hui à ces attentes ?

Romain Marchesi : Tout à fait. Nous connaissons cette entreprise depuis environ 4 ans et on peut dire qu’ils ont tout compris ! Leur solution est automatisée et s’auto-équilibre, elle est facile à installer pour les entreprises et facile à utiliser pour l’acquéreur puisqu’il a déjà, sans intervention, un niveau de performance qui représente 80% des possibilités du système. L’apprentissage se fait tout seul, en autonomie complète. Et ils ont passé un cap important en termes d’ergonomie du produit. C’est une des raisons de leur succès naissant. L’utilisation du système est aussi facile que celle d’un smartphone. 

L’Eco-Touch d’OGGA prescrit dans 90% des dossiers.

Prescrivez la solution Eco-Touch à vos clients ?

Romain Marchesi : C’est vrai que maintenant dans 90% des dossiers, nous prescrivons cette solution en option. Dans la période actuelle où le coût de construction augmente, les promoteurs veulent tout maîtriser, tout limiter, mais certains sont sensibles à ce type d’équipement qui peut être une plus-value et un argument supplémentaire de vente.

C’est aussi un élément différenciant…

Romain Marchesi : Oui complètement ! Sur un concours auquel on répond en ce moment, nous avons parlé aux différents maîtres d’ouvrage et nous leur avons proposé cette solution pour essayer de se démarquer de la concurrence. Et cela a marché car, que ce soit le bailleur social ou le promoteur, qui n’ont pas du tout les mêmes intérêts, ni les mêmes questions, ils sont tombés d’accord tout de suite pour proposer le système et pour l’intégrer.

C'est important que les fournisseurs de technologies permettent de se projeter dans l’avenir !

Ce constat vaut-il uniquement sur la construction neuve ?

Guy Mounac : TEM PARTNERS ne fait que de la construction neuve. Mais en rénovation, ce n’est pas plus compliqué. L’objectif du bailleur, lorsqu’il investit en rénovation, est d’améliorer le confort des locataires et de diminuer leurs charges. Les bailleurs sont très attirés par la facilité d’utilisation du système d’OGGA et par le fait que l’appareil puisse fonctionner sans être connecté. Un autre argument fort pour ces professionnels, c’est le respect du règlement d’utilisation des données personnelles. C’est un sujet très sensible en ce moment.

Avec les promoteurs, les projets sont parfois très longs. Au moment de choisir une technologie,
comment savoir si 2 ans après, on aura fait le bon choix ?

Romain Marchesi : Quand un promoteur nous appelle pour commencer à travailler sur un projet de construction, c’est le moment du dépôt de permis de construire. Le chantier est généralement livré deux ans et demi plus tard. C’est donc effectivement important que les fournisseurs de technologies permettent de se projeter avec leurs systèmes parce que c’est vrai que tout va très vite aujourd’hui, notamment dans ce monde des objets connectés. Mais c’est là où OGGA arrive à être précurseur. Son système n’est pas fermé, il est complètement évolutif et on peut rajouter des modules comme, par exemple, sur la détection des fumées. L’évolutivité est intégrée. 

Guy Mounac : Oui, on n’est quand même pas dans un secteur où l’on vit des révolutions technologiques tous les jours. Les fonctionnalités que vont apporter ces solutions sont globalement toujours les mêmes : Actionner les volets roulants, gérer le chauffage et la présence ou l’absence de personne. Il y a peut-être un domaine très évolutif, c’est la surveillance des personnes âgées. Il s’agit par exemple de créer une alerte en fonction d’une période donnée d’inactivité. Ce sont des détecteurs qu’il pourrait y avoir dans les toilettes, dans le frigo… Là, on est sur des services qui peuvent être amenés à évoluer. Il faut donc que l’architecture de base du produit soit bien pensée et que des modules puissent être rajoutés sans que le processeur n’ait à être changé. C’est un élément fort qui rassure les décideurs. 

OGGA s’inspire du retour des utilisateurs, des bailleurs, des promoteurs, de l’ingénierie. 

Un mot sur l’accompagnement proposé par OGGA ?

Guy Mounac : Pour qu’un produit fonctionne bien et soit adopté, il faut qu’il soit facile d’utilisation, c’est le cas. Il faut également qu’il bénéficie d’un bon accompagnement du fabricant. Et Stéphane Gagnat, le fondateur, est quelqu’un qui connaît bien son produit, qui possède un vrai discours argumenté. Il écoute ses clients et sait parfaitement leur parler de son produit. Il sait anticiper toutes les objections. Il a bien compris et intégré les attentes des maîtres d’ouvrage lors de la conception de ses produits. 

Romain Marchesi : Son produit est en plus en perpétuelle évolution. Il s’inspire du retour des utilisateurs, des bailleurs, des promoteurs, de l’ingénierie. Tous ces retours constituent pour lui une base de données pour améliorer encore son système. C’est très intéressant !

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