Les affections respiratoires coûtent chaque année 82 milliards d’euros aux gouvernements européens

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Communication VELUX France

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1937 Dernière modification le 07/02/2017 - 11:26
Les affections respiratoires coûtent chaque année 82 milliards d’euros aux gouvernements européens

Une nouvelle étude de l’Institut allemand de Physique du Bâtiment Fraunhofer (IBP), réalisée à l’initiative du Groupe VELUX, révèle que 84 millions d’Européens vivent dans des logements trop humides, responsables d’affections respiratoires comme l’asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). Des pathologies dont les gouvernements européens ont à supporter le coût (82 milliards d’euros par an), en termes d’hospitalisation, de perte de productivité et de traitements médicamenteux. Fidèle à son engagement pour la santé dans l’habitat, le Groupe VELUX appelle à mettre en œuvre une politique de rénovation visant l’assainissement des logements. 

Les travaux de l’Institut IBP Fraunhofer révèlent le coût socio-économique de l’asthme et des BPCO et mettent en évidence la corrélation entre ces affections et l’humidité et l’insalubrité des logements. Le coût de ces affections, chiffré à 82 milliards d’euros par an, pèse lourdement sur les économies européennes : de manière directe (traitements médicamenteux, prise en charge hospitalière ou ambulatoire des patients), mais aussi indirecte (perte de productivité).

L’étude révèle par ailleurs que près de 84 millions d’Européens vivent dans des logements moites ou humides, augmentant de 40 % leur risque de développer des affections respiratoires et des allergies au long cours. Ces chiffres prouvent que l’insalubrité demeure un sujet de préoccupation, malgré la récente prise de conscience de la corrélation entre environnement intérieur et santé publique.

« Il est très préoccupant de constater que tant d’individus passent leur vie dans des logements humides et insalubres. Les études révèlent en outre, et c’est une première, que 2,2 millions de citoyens ont développé de l’asthme parce que leur logement est insalubre »
Professeur Gunnar Grün, Directeur du Département Efficacité Énergétique et Climat Intérieur à l’IBP Fraunhofer

D’après les recherches de l’institut Fraunhofer, menées à partir d’une étude transversale, de questionnaires et d’études de cas approfondies à travers 32 pays européens, le nombre d’Européens exposés à l’humidité et à l’insalubrité de leur logement pourrait être réduit de 50 % à l’horizon 2050, et faire ainsi reculer de 25 % l’incidence des pathologies respiratoires corollaires. Ce qui, dans le cas de la pathologie asthmatique, permettrait d’enregistrer 550 000 cas en moins.

Pour le Groupe VELUX, engagé en faveur de l’habitat de demain à travers de nombreux projets de construction et de rénovation expérimentales permettant de concilier santé, confort et performance énergétique dans le logement, il devient essentiel que les réglementations puissent refléter la recherche d’un habitat à la fois durable et sain. Dans cette perspective, il est important que les préoccupations en matière de climat intérieur puissent être inscrites à l’ordre du jour de l’actuelle révision de la Directive sur la Performance Énergétique des Bâtiments (DPEB), dont les dispositions fixent un cadre commun à l’Union énergétique, transposable dans les législations nationales relatives aux bâtiments.

« Nous sommes convaincus qu’un climat intérieur sain permet de faire reculer les affections respiratoires imputables à l’humidité. Cette étude montre que les acteurs du bâtiment ont leur rôle à jouer dans la pédagogie des bonnes pratiques, en intégrant les notions de santé et de bien-être dans l’habitat, mais aussi à travers des produits et systèmes innovants qui prennent en compte la qualité de vie des personnes. Cette préoccupation, tout comme les enjeux énergétiques, doit servir d’orientation à la rénovation du parc immobilier existant et à la construction de nouveaux bâtiments, et pour cela se refléter dans les labels et réglementations à venir »
Catherine Juillard, Directrice Bâtiments Durables et Relations Institutionnelles de VELUX France

Comment prévenir l’humidité à l’intérieur des logements

Selon l’Institut Fraunhofer, l’humidité constitue l’un des principaux défauts relevés dans les habitats européens : l’étude montre ainsi que 14 % des logements français sont humides. En avril 2016, le Groupe VELUX et l’Université allemande Humboldt dévoilaient la 2e édition du Baromètre de l’Habitat Sain. Celui-ci pointait que les Français dont le logement a de la moisissure présentent un risque 2 fois plus élevé de souffrir de sécheresse ou d’irritation de la gorge. En cause notamment : des structures de bâtiments inappropriées et la négligence des occupants, qui n’aèrent pas suffisamment. Ce phénomène entraîne un risque potentiel de formation de moisissure, qui peut être réduit significativement en choisissant les bons matériaux de construction lors des rénovations.

En avril 2016, le Groupe VELUX a finalisé le projet RenovActive en Belgique, un concept de rénovation d’une maison selon les principes « Active House », axés sur la qualité architecturale de la construction, la santé et le confort de ses occupants, l’efficacité énergétique et le respect de l’environnement.

AVANT APRÈS


L’un des piliers de cette rénovation consiste à prévenir la formation d’humidité et de moisissure à l’intérieur, grâce à la combinaison de la ventilation mécanique et de la ventilation naturelle. Vous retrouverez le détail du concept RenovActive en cliquant ici.

Le livre blanc de l’IBP Fraunhofer intitulé « Vers une identification de l’impact de l’environnement intérieur sur la santé et la performance en Europe » est désormais consultable en anglais sur le site de l’Institut : lien.

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