Le roi bois

Rédigé par

Juliette Bouillon

1169 Dernière modification le 30/12/2022 - 10:21
Le roi bois

Énièmes démonstrateurs ou vrai virage ? Pour parvenir aux objectifs européens de réduction des émissions de carbone, le BTP se passionne pour le bois. Pourtant, des méthodes de calcul à la gestion des forêts, l’avènement du bois est plus compliqué qu’on ne pense.

Cet été, le plus haut bâtiment en bois du monde a été inauguré à Milwaukee, aux États-Unis. Cette tour de logement de 25 étages et 87 mètres vient détrôner à 2 mètres près la tour norvégienne Mjøstårnet qui détenait le record depuis 2019. Tous deux sont des prouesses technologiques. Ils utilisent notamment du bois lamellé croisé (CLT), constitué de planches de bois collées perpendiculairement les unes aux autres pour renforcer le matériau. Leurs structures sont hybrides, alternant l’utilisation de bois ou de béton selon les besoins. Enfin, Ascent, la tour du Milwaukee, a utilisé le BIM pour être érigée, confirmant l’intérêt de la technologie de modélisation numérique.

Testé et approuvé

Ces dernières années, ces types de projets se sont multipliés dans le monde. À Amsterdam, le quartier « Mandela » – intégralement en bois – devrait accueillir 2100 résidents d’ici 2025, dont 80% de logement social. La France a vu s’élever notamment la tour « Sensations » à Strasbourg et la tour « Hyperion » – du nom de l’arbre connu le plus haut du monde en Californie – à Bordeaux. La première, de 38 mètres, a été construite intégralement en bois (à part le rez-de-chaussée), tandis que la seconde fait 58 mètres de haut, avec des fondations et un noyau en béton. D’autres projets de moindre envergure voient aussi le jour. En réalité, la part des projets de construction en bois représente en France 6,5% dans le logement et 16,8% en non résidentiel. Et elle est en augmentation.


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