Le chauffage urbain dans les logements, pas toujours une bonne affaire

2022 Dernière modification le 31/10/2017 - 10:02
Le chauffage urbain dans les logements, pas toujours une bonne affaire

Si le chauffage urbain est considéré comme "une solution d'avenir" par la CLCV, cette dernière dresse une série de situations "très problématiques". L'association réclame donc des mesures aux pouvoirs publics pour "un développement plus équilibré".

Tarifs exorbitants, gouvernances peu transparente et parfois défaillante, manque de concertations approfondies, projets non viables... Telles sont les situations que la CLCV a pu constater sur plusieurs systèmes de chauffage urbain. Alors que l'association considère le chauffage urbain "comme une solution d'avenir" du fait "de son contenu en énergie renouvelable et de la possible stabilisation du prix qu'elle offre", elle constate néanmoins que parfois "sa mise en place soulève au moins trois problèmes de fond qui appellent à des mesures collectives". Impliquée depuis plus de 10 ans sur la question, la CLCV rappelle qu'elle agit "sur le terrain et au niveau national" pour "plus de transparence des coûts, l'amélioration de la gestion et le développement de la concertation". Or, dans une enquête publiée ce 30 octobre 2017, la CLCV révèle que "globalement la situation se s'améliore pas". Et même si elle reconnait qu'il existe "de nombreux cas qui donnent satisfaction", elle estime que la "récurrence des situations anormales impose une sérieuse remise en ordre".
 

Des projets mal évalués

 L'un des premiers problèmes porte sur les tarifs, jugés parfois "exorbitants" selon la CLCV. Elle cite l'exemple de Clermont-Ferrand où la mise en place d'un chauffage urbain a eu l'effet escompté verse. Au lieu de faire baisser les coûts du chauffage, la facture a augmenté de 27% sur 4 ans. D'autres cas, à Grenoble, Paris, Clichy, Mâcon, Bobigny présentent également des coûts élevés pour les copropriétés ou des contrats très désavantageux pour les usagers. Lire la suite sur Batiactu.com 
 
Centrale de cogénération biomasse © Dalkia - Rodolphe Escher

Article publié sur Batiactu
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