Le Cerema mesure la qualité de l’air du grand port maritime de Dunkerque

1369 Dernière modification le 13/04/2021 - 10:45
Le Cerema mesure la qualité de l’air du grand port maritime de Dunkerque

Dans le cadre de son projet d’extension des quais accueillant les porte-conteneurs, le Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) a sollicité le Cerema Hauts-de-France pour évaluer l’état initial de la qualité de l’air sur le périmètre concerné par ce projet d’envergure.

En lien avec la stratégie du port visant à développer et adapter ses infrastructures aux perspectives de croissance de la filière conteneurs, le projet d’aménagement CAP 2020 visant à augmenter la capacité d’accueil des navires au Port Ouest de Dunkerque doit répondre aux exigences environnementales et à ce titre évaluer l’évolution de la qualité de l’air sur ce territoire industrialo-portuaire.

vue de conteneurs sur un port

Ce projet entre dans le contexte de forte actualité portant sur les enjeux du trafic maritime sur la qualité de l’air, sur lesquels les collectivités et acteurs concernés comme les ports sont directement sollicités.

Conformément à la réglementation, deux campagnes de mesures de 4 semaines chacune ont été menées par le Cerema sur le site du GPMD pour caractériser l’état initial de la qualité de l’air au niveau de l’emprise du projet CAP 2020 dans la partie Ouest du port, élargie aux axes de desserte et zones sensibles environnantes, en partie sur les communes de Gravelines et de Loon-Plage.

Cette évaluation portait sur le suivi de polluants à enjeu :

  • le dioxyde d’azote, les particules fines, le dioxyde de soufre en tant que traceurs des émissions automobiles et/ou industrielles et maritimes,
  • l’ozone, ainsi que le benzène, plusieurs métaux (plomb, arsenic, cadmium et nickel) et le benzo(a)pyrène, plus spécifiques à un environnement industriel.

Les matériels déployés comprenaient des cabines de prélèvement actif, ainsi qu’une mini-station météo, placées sur le terminal des Flandres à distance proche des quais porte-conteneurs et dans l’axe des vents dominants locaux, permettant ainsi des mesures en continu de tous les polluants.

Des tubes passifs pour le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le benzène, dont la mesure fournit une concentration moyenne sur la période d’exposition, ont par ailleurs été disposés sur 15 sites du domaine d’étude.

Les deux campagnes de mesures réalisées dans le cadre de cet état initial ont permis d’acquérir de nombreuses données sur la qualité de l’air qui serviront également à réaliser la modélisation prospective en amont du projet.

 

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