Lancement à la COP26 de la plus grande coalition mondiale jamais formée en faveur des énergies propres

Rédigé par

C21 France La redaction

Communication

1418 Dernière modification le 05/11/2021 - 11:05
Lancement à la COP26 de la plus grande coalition mondiale jamais formée en faveur des énergies propres

Le 2 novembre a marqué le lancement d'une nouvelle coalition de haut niveau en faveur de l'énergie propre lors du sommet sur le climat de Glasgow. Elle réunit des gouvernements majeurs, des organisations internationales, des législateurs, des chefs d'entreprise, des chercheurs et des groupes de citoyens. Plus de détails sur les objectifs de cette initiative et les intervenants de cet évènement.

L'objectif de la Green grids Initiative est triple :

  • Combiner une augmentation massive de l'énergie solaire et éolienne avec des réseaux internationaux sur chaque continent, reliant les lieux riches en énergie tels que les déserts ensoleillés et les côtes venteuses.
  • Combiner les centrales solaires, parcs éoliens et réseaux à grande échelle avec l'énergie solaire sur les toits et les réseaux à l'échelle communautaire, y compris les mini-réseaux de villages, afin de garantir un approvisionnement fiable, résilient et abordable en énergie propre pour tous.
  • Accélérer la transition énergétique dans toutes les régions du monde pour respecter un budget carbone mondial sûr.

L'initiative "Green Grids" a d'abord été développée par le Parlement du Climat. "En combinant l'énergie solaire sur les toits avec les centrales solaires dans le désert, les parcs éoliens offshore et l'hydroélectricité, nous pouvons facilement produire plus qu'assez d'énergie renouvelable pour alimenter le monde. Mais seulement si nous construisons les bons réseaux", a déclaré Nicholas Dunlop, Secrétaire-général du Parlement du Climat.

La coalition


La coalition s'articule autour d’un groupe de gouvernements appelé l'initiative Green Grids - One Sun One World One Grid. Ce groupe a été annoncé lors de la COP26 par le Premier ministre Boris Johnson, qui accueille le sommet, et le Premier ministre indien Narendra Modi. En présence d'autres chefs de gouvernement, dont le président américain Biden, les deux premiers ministres ont présenté la Déclaration One Sun, soutenue par plus de 80 pays et établissant les objectifs du groupe.

Un groupe de pilotage ministériel conduira un processus visant à accélérer la construction de grandes centrales solaires et de parcs éoliens dans les zones les plus riches en énergie propre, reliés entre elles par des réseaux à échelle continentale traversant les frontières nationales. Le groupe de pilotage comprend la France, l'Inde, le Royaume-Uni et les États-Unis, et comptera également des représentants d'Afrique, du Golfe, d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est.

L'Allemagne a assisté à la première réunion en tant qu'observateur tandis que les négociations post-électorales sur un nouveau gouvernement se poursuivent, il en va de même pour l'Australie.

En savoir +

 

Retour sur l'évènement du 2 novembre à la COP26


Cet événement virtuel organisé par le Parlement du Climat a compris :

D'une part, la diffusion en direct pendant 15 minutes de l'annonce, lors du Sommet des dirigeants mondiaux, de la GGI-OSOWOG.

  • L'annonce a été faite lors d'une session sur l'accélération des technologies propres par le Premier ministre Boris Johnson, qui a accueilli le sommet, et le Premier ministre indien Narendra Modi.
  • C'est ensuite le président américain Joe Biden qui a pris la parole.

D'autre part, la coalition élargie d'organisations et d'institutions de l'initiative Green Grids qui a été rassemblée par la présidence britannique de la COP26 et le Parlement du Climat a été présentée.

  • La superstar africaine Angélique Kidjo, qui a notamment chanté We Are One dans le film de Disney Le Roi Lion II, a pris la parole et chanté. Angélique fait partie des 100 personnes les plus influentes de la planète selon le Time Magazine en 2021.
  • Des experts dont : Le Dr William Ury (États-Unis), auteur du best-seller mondial sur la négociation Getting to Yes (Comment réussir une négociation), et cofondateur du Parlement du Climat et du programme de négociation de Harvard ; et le professeur de l’UCL Yacob Mulugetta (Éthiopie), l’un des auteurs principaux du GIEC, représentant le programme Climate Compatible Growth (GCC - croissance compatible avec le climat). Le GCC est un consortium d'universités comprenant Cambridge, Imperial, Loughborough, Oxford et University College London, qui fournit un soutien à la recherche pour l'initiative Green Grids.
  • Des PDG d’entreprise incluant Paddy Padmanathan, d'ACWA Power (détenteur du record mondial de l'énergie solaire la moins chère); Anand Mahindra, président de l'un des plus grands groupes industriels indiens (notamment dans le domaine de l'énergie solaire et des véhicules électriques), Mahindra and Mahindra, et ancien président de la Confédération de l'industrie indienne ; Manoj Upadhyay, président et fondateur d’ACME Group et Vineet Mittal, président du groupe Avaada, était présent pour insister sur l’urgence d’une transition énergétique mondiale.
  • Des leaders de mouvements de jeunes pour le climat incluant : Alexandria Villaseñor (États-Unis), cofondatrice de la Youth Climate Strike (Grève étudiante pour le climat), et Ayisha Siddiqa (Pakistan), cofondatrice de Polluters Out.
  • Des membres du Parlement du Climat. Les élus sont les seules personnes sur la planète qui ont le mandat pour transformer rapidement le système énergétique mondial. Ont été entendus des membres du Parlement du Climat qui ont joué un rôle clé dans le développement de l'initiative Green Grids. Seront notamment présents : Barry Gardiner, député (Royaume-Uni); l'ancien membre du Congrès Tom Downey (États-Unis); la sénatrice Abshiro Halake (Kenya); l'ancienne sénatrice Silvia Hernández (Mexique), le Dr Sanjay Jaiswal, député (Inde) et la présidente du Parlement du Climat Sirpa Pietikäinen, députée européenne (Finlande). Parmi les autres grands élus qui ont pris la parole figurent: Adam Bandt, député d’Australie; Tanvir Shakil Joy, députée du Bangladesh; Rebecca Kamara, députée du Sierra Leone; Sam Onuigbo, député du Nigéria; Zanetor Rawlings, député du Ghana; Yacouba Sangaré, député de Côte d’Ivoire; Conrad Sangma, ministre en chef de l'État de Meghalaya (Inde); Aditya Thakeray, ministre de l'environnement de l'État de Maharashtra (Inde); et Juliette Paule Zingan, députée du Sénégal.
  • Des représentants d’agences internationales et nationales notamment: Armida Salsiah Alisjahbana, secrétaire général adjoint des Nations Unies et secrétaire exécutif de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie et le Pacifique (qui coordonne un groupe de travail Asie-Pacifique sur l'initiative Green Grids); Will Blyth, chercheur principal au ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du DéveloppementAshvin Dayal, vice-président principal de la Fondation Rockefeller pour son initiative sur l'énergie et le climat; Tareq Emtairah, directeur du département de l'énergie de l'Organisation des Nations unies pour le développement industrielMonica GullbergFonds vert pour le climat (qui coordonne un groupe de travail GGI sur le financement); et Moeketsi Enos ThobelaBanque africaine de développement (qui coordonne, avec la Commission de l'Union africaine, le groupe de travail GGI sur l'Afrique). De nombreuses autres grandes agences internationales de développement ont participé à la préparation de l'Initiative Green Grids, notamment l'Agence internationale de l'énergiel'Agence internationale pour les énergies renouvelables et la plupart des grandes banques multilatérales de développement.
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