« L’efficacité énergétique du remplacement de fenêtres est démontrée », Bruno Léger, président du SNFA

Le pôle fenêtre de la FFB  vient de réaliser une étude sur l’impact de la rénovation énergétique des fenêtres et volets, en résidentiel. Bruno Léger, président de l’organisation professionnelle représentative de la filière menuiseries extérieures en profilés aluminium, dévoile au Moniteur les principaux résultats et les futurs défis auxquels la filière devra répondre. 

Le pôle fenêtre de la FFB vient de publier une étude* sur l’efficacité du remplacement des fenêtres, quant à la réduction des consommations de chauffage. Pourquoi avez-vous réalisé cette étude ?

Aujourd’hui, la fenêtre est de notre point de vue mal considérée dans le cadre des travaux de rénovation énergétique. Plusieurs prises de paroles publiques affirment que remplacer sa fenêtre n’est pas une action très efficace sur le plan des économies d’énergie. Et il est couramment admis que les fenêtres ne représenteraient que 10 à 15% des déperditions énergétiques du bâtiment existant. Or, nos calculs montrent une autre réalité : selon les surfaces vitrées, ces pertes de chaleur seraient plutôt de l’ordre de 20 à 40%.

D’autre part, la méthode de calcul habituellement utilisée pour simuler les rénovations (méthode 3CL) est uniquement basée sur les déperditions de chaleur. Cela nous pose problème car, pour les fenêtres, il faut considérer non seulement les déperditions mais aussi les apports de la chaleur solaire, afin de calculer l’impact sur la consommation du bâtiment. C’est pour cela que, pour cette étude, nous avons missionné le bureau d’études Pouget Consultant, qui a retenu la méthode THBCE utilisée pour la RT 2012, afin de réaliser ses simulations.

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© SNFA. - Bruno Léger, le président du SNFA (Syndicat national des fabricants d'aluminium), l’organisation professionnelle représentative des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries extérieures en profilés aluminium.

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