L’accessibilité de l’espace public stimule l’innovation

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Le Moniteur

1520 Dernière modification le 07/11/2017 - 09:52
L’accessibilité de l’espace public stimule l’innovation
Pour améliorer l’accessibilité de l’espace public, les villes multiplient les expérimentations techniques. Elles s’appuient sur le réseau déconcentré du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement,  la mobilité et l’aménagement (Cerema).

 L’histoire de la « rue martyre » de Dunkerque symbolise l’abandon du ressort punitif au profit d’une appropriation collective des enjeux, dans le management des équipes chargées de rendre les voiries accessibles aux plus vulnérables. En 2012, un recueil des mauvaises pratiques, illustré par des photos, crée un choc : « Les techniciens se sont sentis stigmatisés en se regardant dans ce miroir », raconte Valérie Schutt, chargée de l’accessibilité et de la solidarité à la communauté urbaine. Ainsi naît l’idée de choisir une voie exemplaire – la rue Ronac’h – pour une thérapie collective : surnommée la « rue martyre », elle échappera au prochain recueil des mauvaises pratiques, grâce à une approche participative. L’expérience se développe au moment où Dunkerque rénove son centre : un contexte favorable à une duplication immédiate.

 Dunkerque : de la pédagogie…

 Encore faut-il que chacun, y compris les égoutiers, mesure sa part de responsabilité : placer un regard à l’angle de deux rues ne facilite pas les traversées. La concertation rend possible la prise de  conscience de la somme de détails qui améliore l’accessibilité, et de la distance entre une vision sur plan et le vécu quotidien des personnes handicapées. La réflexion collective aboutit parfois à des solutions  simples, élégantes et efficaces : « Aucun commerçant ne prendra un mètre pour vérifier que le passage utile mesure bien 1,40 m. Mais une dalle bien dimensionnée peut suffire pour répondre », analyse Valérie Schutt. La pédagogie produit ses effets : « Les techniciens ont appris à organiser leur projet autour du piéton », se réjouit la responsable de la solidarité et de l’accessibilité. Lire la suite sur LeMoniteur.fr

© cerema - A Limoges, le programme Lumiroute compare quatre types de revêtements clairs, du point de vue de la quantité d'énergie nécessaire à leur lisibilité nocturne, dans la durée.

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