Emplois liés aux énergies renouvelables dans les territoires impactés par la fermeture d’une centrale à charbon

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Editions Des Halles

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1559 Dernière modification le 01/10/2019 - 10:03
Emplois liés aux énergies renouvelables dans les territoires impactés par la fermeture d’une centrale à charbon

Une étude de l’Ademe montre que le développement des énergies renouvelables et de récupération dans les territoires où une centrale à charbon va prochainement arrêter son activité permet de créer un nombre important d’emplois.

 

 

On estime à 24 600 le nombre d’emplois directs existants du fait de ces filières (hors éolien offshore) dans les départements de la Moselle (Grand-Est), Seine-Maritime (Normandie), Loire Atlantique (Pays-de-Loire) et Bouches du Rhône (PACA). En 2019, la France dispose de cinq centrales à charbon en fonctionnement sur son territoire métropolitain, réparties sur quatre sites distincts au Havre en Normandie, à Meyreuil (à côté de Gardanne) en PACA, à Saint-Avold dans le Grand Est et à Cordemais en Pays-de-la-Loire. Ces centrales, principalement appelées lors des pics de demande hivernaux, représentent une puissance cumulée de près de 3 GW et ont produit 9,7 TWh, soit 1,8 % de la production d’électricité en France métropolitaine. Cette production d’électricité à partir de charbon est très émettrice de gaz à effet de serre : elle a émis 7,1 Mt de CO2 en 2017, soit 31 % des émissions du secteur de la production d’électricité. Leur fermeture progressive d’ici 2022 représente un fort enjeu social et territorial : environ 670 emplois directs et 740 emplois indirects sont concernés.

Dans ce contexte, l’étude montre que les filières EnR&R dans ces territoires constituent un gisement pour des créations d’emplois : Éolien terrestre ; Solaire photovoltaïque ; Hydroélectricité ; Biocarburants : biodiesel et bioéthanol ; Biogaz ; Chaleur renouvelable pour les particuliers : chauffage au bois, solaire thermique, pompes à chaleur (PAC) et chauffe-eau thermiques (CET) ; Chaleur renouvelable collective (collectivités, industries et tertiaire) : chaufferies bois collectives, géothermie, valorisation énergétique de l’incinération des déchets, réseaux de chaleur ; Réseaux électriques intelligents. Les marchés associés à ces filières dans les 4 régions considérées sont estimés à 6 502 M€ en 2017. Ils représentent près de 25 % des marchés générés par ces filières au niveau national (26 548 M€). Les emplois directs associés à ces filières dans les 4 régions considérées sont estimés à 24 610 en 2017. Ils se répartissent comme suit : activités d’investissement (46 %), exploitation-maintenance et vente d’énergie (49 %) et exportation (5%).

 

Article publié sur Planète Bâtiment
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