Dans les Hauts-de-France les "Passivhaus" commencent à séduire particuliers comme élus

Des maisons ou bâtiments publics peu gourmands en énergie et ne nécessitant quasiment aucun système de chauffage: dans les Hauts-de-France, les maisons passives séduisent élus comme particuliers, en dépit du surcoût initial.

Dans le bassin minier, Olivier Baye, banquier, habitait ainsi une maison de mines, "passoire thermique" avec une facture annuelle de 3 000 €. A Courcelles-lès-Lens, il a fait construire une maison passive et dépense désormais 60 € par mois d'électricité. En ce mois de février, la température est négative, mais à l'intérieur, il fait 20°C.

"On a une sensation de bien-être grâce à la ventilation", explique-t-il, satisfait de sa nouvelle maison de 160 m2, d'un coût de 240 000 €. De l'extérieur, rien ne distingue une maison classique d'une "Passivhaus", le nom allemand de cet habitat né outre-Rhin au début des années 19990.

"Quand on en parle, les gens imaginent quelque chose d'hyper high-tech... Mais c'est avant tout une philosophie avec la volonté de vivre dans un lieu qui a besoin de très peu d'énergie", explique Timothée Marais, du bureau d'études Géomonia (...) Lire plus

© Passivhaus.fr

Article publié sur BusinessImmo
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