Climat : De nombreux records pulvérisés en 2016 avec des conséquences planétaires

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827 Dernière modification le 22/03/2017 - 10:20
Climat : De nombreux records pulvérisés en 2016 avec des conséquences planétaires

Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’année 2016 restera dans les annales: température moyenne record, banquise exceptionnellement réduite et poursuite inexorable de la hausse du niveau de la mer et du réchauffement des océans. Début 2017, les conditions météorologiques et climatiques extrêmes étaient toujours d'actualité.

L'OMM a publié sa déclaration annuelle sur l'état du climat mondial en prévision de la Journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars. Reposant sur plusieurs jeux de données internationaux tenus à jour indépendamment les uns des autres par des centres mondiaux d'analyse du climat, ainsi que sur les éléments fournis par des dizaines de Services météorologiques et hydrologiques nationaux et d'instituts de recherche, cette déclaration est une source d'information qui fait autorité. Les conséquences socio-économiques du changement climatique ne cessent de prendre de l'ampleur et cette année, pour la première fois, l'OMM s'est associée avec d'autres organismes des Nations Unies pour faire figurer dans la déclaration des informations dans ce domaine.

«Ce compte rendu confirme que l'année 2016 est la plus chaude qui ait jamais été enregistrée: la hausse de la température par rapport à l'époque préindustrielle atteint, chose remarquable, 1,1 °C, soit 0,06 °C de plus que le record précédent établi en 2015. Cette augmentation de la température moyenne s'inscrit dans la logique des autres changements intervenant dans le système climatique», a souligné le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.

«Moyennées à l'échelle du globe, les températures de surface de la mer ont été elles aussi les plus élevées jamais constatées, la hausse du niveau moyen de la mer s'est poursuivie et l'étendue de la banquise arctique a été bien inférieure à la normale la majeure partie de l'année».

«Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère ne cessent de battre de nouveaux records, ce qui atteste de plus en plus clairement de l'influence des activités humaines sur le système climatique».

«L'augmentation constante de la puissance de calcul des ordinateurs et le fait que nous disposions de données climatologiques portant sur de longues périodes nous permettent aujourd'hui de mettre clairement en évidence le rapport de cause à effet entre le changement climatique anthropique et un large éventail de phénomènes extrêmes à fort impact, en particulier les vagues de chaleur».

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