C’est beau une ville la nuit

Rédigé par

Demain la Ville

752 Dernière modification le 19/05/2021 - 11:19
C’est beau une ville la nuit

Avec la fin (annoncée) du couvre feu, la question résonne dans l’actualité. Comment pourrions-nous réapprendre à découvrir la ville la nuit ? Si éclairer la ville la nuit semble une évidence, ne faudrait-il pas entamer, comme le souligne Nicolas Houël, docteur en urbanisme et en aménagement de l’espace nocturne, à l’occasion d’un atelier à L’École de design Nantes Atlantique, une “pédagogie de la sobriété lumineuse ?” Faut-il tout éclairer, de la même façon, au même moment ? Au vu des enjeux de biodiversité ou des économies d’énergie, rien n’est moins sûr. Faut-il pour autant tout éteindre ?  

Une pédagogie de la sobriété pour éviter un black out

Il est peut-être tentant d’éteindre quelques rues moins passantes à certaines heures de la nuit ? Quelles seraient dès lors les conséquences sociales pour ces quartiers ? La “solution”, qui apparaît comme évidente, est porteuse de lourdes inégalités. La sobriété lumineuse, c’est éclairer ce qu’il faut au bon endroit, souligne Nicolas Houël. Ce n’est peut-être pas laisser les enseignes allumées la nuit, les publicités, les lampadaires éclairer le ciel ou des façades d’immeubles. Mais plus que tout, c’est aussi une occasion de se réapproprier l’environnement urbain. Alors, quels éléments pour une pédagogie de la sobriété lumineuse ? Deux propositions en particulier ont interrogé et viennent bousculer notre perception de la nuit. Et si on éteignait tout ?

Et si on éteignait tout ?

“Plus de lampadaires aux tons jaunes ennuyeux, plus d’enseignes criardes et éblouissantes, même plus de phares de voitures pour venir perturber le calme de la nuit… Seulement vous, et l’obscurité nocturne. A quoi ressembleraient nos villes ? Continueriez-vous à emprunter  [...] Lire la suite de l'article

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