392 éco-jardins s’épanouissent
Le Moniteur
« Privilégier la responsabilité sur la compétition : voilà l’atout majeur du label Eco-jardin ». Adjoint au maire de Dijon et nouveau président du comité de labellisation, Patrice Château a conclu par cette profession de foi son introduction à la journée nationale des éco-jardins, réunie le 29 janvier à Paris.
Forts de 392 sites labellisés six ans après leur naissance, les éco-jardins poursuivent leur croissance et consolident leurs fondations. 19 nouveaux diplômés ont rejoint la famille réunie le 29 janvier au siège de Paris Habitat, symbole de la diversification en cours : les bailleurs sociaux et les entreprises – dont les deux majors de l’eau Suez et Veolia – rejoignent les communes, encore majoritaires parmi les détenteurs du label co-piloté par l’agence régionale de la biodiversité d’Ile-de-France (ARB-IdF, anciennement Natureparif) et l’association Plante & Cité.
Leadership francilien
Grâce à la forte impulsion de la ville de Paris, l’Ile-de-France rassemble 53 % des Eco-jardins. « Nous assumons le rôle du pionnier qui moissonne ce que d’autres produisent, et nous nous tenons prêt à accompagner les collègues qui prendront le relai dans d’autres agences régionales », commente Jonathan Flandin, animateur du label à l’ARB IdF. Seule la Corse reste vierge. De Cornimont à Paris, le label a convaincu des communes de toutes tailles, à partir de 2000 habitants. L’éco-jardin moyen se développe sur 19 hectares, mais le plus petit – un jardin partagé à Annecy – ne mesure que 0,05 hectare, tandis que le label couvre les 35 km du cours de Las Canals à Perpignan (...) Lire plus
© Laurent Miguet - Patrice Chateau, nouveau président du comité de labellisation Eco-jardin, parie sur la resopnsabilité des gestionnaires, plutôt que sur la compétition
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