Tendances Green Solutions Awards 2019 #3 - Quand le low-tech prend le pouvoir

Rédigé par

La rédaction C21

1766 Dernière modification le 19/08/2019 - 18:20
Tendances Green Solutions Awards 2019 #3 - Quand le low-tech prend le pouvoir

Le low-tech est tendance dans nos sociétés occidentales, il l'est aussi dans les Green Solutions Awards 2019 au point de venir concurrencer un acteur majeur du durable : le passif. Explication et découverte d'études de cas.

3.1. La frugalité est tendance

Le manifeste français pour une frugalité heureuse aurait-il eu un impact immédiat sur les candidats au Green Solutions Awards ? Difficile de le dire, mais une chose est sûre : il s’inscrit dans un phénomène déjà palpable et promu de longue date par ses signataires. Il a aussi probablement donné la confiance qui manquait à certaines initiatives de présenter leur projet.

Une première tendance est le retour de la ventilation naturelle en climats tempérés, notamment sur des projets inattendus, comme l’immeuble de logements sociaux de la résidence Florestine par ailleurs doté d’équipement de chauffage très innovants. Seuls les espaces collectifs accueillant des enfants sont dotés d’une ventilation mécanique.

Cette approche frugale est également palpable dans les constructions sous climats chauds et climats tropicaux. Elle est bien entendu favorisée par une recherche d’efficacité énergétique, afin de substituer la climatisation par une ventilation naturelle éventuellement relayée par les brasseurs d’air ou des ventilateurs. Ces derniers sont d’ailleurs remis au goût du jour ou explicitement mis en avant depuis quelques éditions. Ils sont une alternative intéressante quand une conception bioclimatique optimale ne peut être proposée, notamment en rénovation comme à l’AUDEG de Guyane.

Résidence Florestine

 

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 AUDEG

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3.2. Le bâtiment passif sous toutes ses formes

Source d’inspiration depuis de nombreuses années en Europe, les bâtiments passifs sont, cette année, très internationaux. Le travail sur l’enveloppe est différent selon les pays et plusieurs projets montrent qu’il est aujourd’hui possible de construire passif pour un surcoût très limité. Le projet Alfaro Laif au Mexique est ainsi très novateur, non pas dans la conception des bâtiments, mais parce qu’il s’intègre totalement dans un projet largement reproductible à destination des classes moyennes. Par ailleurs, le passif est également élargi à des bâtiments non-résidentiels comme des universités.

Alfaro Laif

 

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Gillies Hall 

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3.3. Le végétal de plus en plus présent

Que ce soit sous climats tempérés ou chauds, la végétalisation est à l’honneur dans cette édition des Green Solutions Awards. Ses fonctions sont diverses et elles se trouvent autant sur qu’autour des bâtiments. L’exemple le plus frappant en climats tempérés est probablement la Cité végétale à énergie positive du village de Montpezat sous Bauzon. La toiture végétalisée permet de fondre le bâtiment dans le paysage, tout en absorbant les eaux de pluie, alors que la route d’accès gazonnée remplit une triple fonction de sécurité en obligeant les véhicules à ralentir, d’îlot de fraîcheur en été et d’absorption. Un projet similaire existe en climats chauds, avec la Universidad del medio ambiente sise au Mexique, alors que la fonction d’îlot de fraîcheur est reprise sur un projet de La Réunion : les Mahots.

Dans les rénovations urbaines, la végétalisation est autant présentée comme un îlot de fraîcheur, qu’un apport de confort pour les occupants.

Auparavant présente dans des projets d’envergure modeste ou trop particuliers pour être identifiés comme une tendance, la végétalisation se généralise aujourd’hui. La preuve en est en Asie du Sud-Est avec différents projets dont Forest in the sky au Vietnam.

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