Retour sur la Journée technique Fenêtres 2019 au CSTB Marne-la-Vallée

Rédigé par

Communication CSTB

1231 Dernière modification le 02/09/2019 - 10:40
Retour sur la Journée technique Fenêtres 2019 au CSTB Marne-la-Vallée

Le CSTB a réuni sur son site de Marne-la-Vallée 70 professionnels de la filière pour la Journée technique Fenêtres. Ce rendez-vous annuel est destiné à présenter les nouveautés et principales évolutions dans le domaine de la certification des fenêtres, qui constitue un repère de qualité, de performance et de fiabilité des produits. Retardement à l'effraction, certification du processus de recyclage, validation des croquis de principes de mise en œuvre étaient notamment au cœur des échanges.

Méthodes d'essais et performances de retard à l'effraction

Plusieurs centaines de milliers de cambriolages de logements sont constatés chaque année et, pour un quart d'entre eux, les cambrioleurs sont passés par une fenêtre.

La capacité d'un produit à résister à des tentatives d'entrée en force dans un local ou un espace protégé, en utilisant la force physique ou des outils prédéterminés, appelée « retardement à l'effraction », peut désormais être évaluée par les laboratoires du CSTB et intégrée à la certification des fenêtres : NF Fenêtres. Ces performances sont déterminées selon les normes européennes.

Ce critère a pour objet d'assurer que la conception et la fabrication des fenêtres permet un retard de plusieurs minutes lors d'une tentative de pénétration par un cambrioleur. Pour se voir délivrer cette certification, les produits doivent répondre positivement à différents essais statiques, dynamiques et manuels dans les halles d'essais du CSTB. Par ailleurs, la vérification de la configuration testée est effectuée lors des audits de suivi dans le cadre de la certification NF Fenêtres, et les performances certifiées de retardement à l'effraction sont vérifiées à nouveau tous les 5 ans.

En savoir plus :

Le recyclage des matières PVC dans les fenêtres désormais valorisé par une certification

Les fenêtres PVC peuvent être recyclées et, depuis 2018, deux référentiels certifient la prise en compte du recyclage de matières PVC dans la conception des fenêtres :

Ces certifications sont validées par des essais spécifiques menés en laboratoire, dans l'usine de fabrication, sur les caractéristiques mécaniques et la soudabilité, et permettent aux recycleurs de valoriser le retraitement de la matière PVC et de rassurer la filière sur la constance des caractéristiques techniques.

Il est à noter qu'il n'est pas possible d'évaluer la durabilité de la matière retraitée. Elle est en effet issue d'un mélange de formulations, différent selon les lots réceptionnés. C'est pourquoi elle doit nécessairement être recouverte de matière vierge, élaborée à partir d'une composition certifiée qui en assure la durabilité.

La certification du processus d'élaboration des matières PVC recyclées constitue une réelle avancée dans la mise en œuvre de l'économie circulaire concernant le marché des fenêtres PVC.

Le CSTB lance une offre de validation des croquis de principes de mise en œuvre des fenêtres

Les concepteurs, fabricants et installateurs sont fréquemment confrontés à des cas de figures spécifiques concernant la mise en œuvre des fenêtres, car ils ne peuvent pas toujours justifier certains aspects techniques absents des DTA (Document Technique d'Application) sur les chantiers.

En effet, les plans de mises en œuvre conformes au DTU 36.5 (Document Technique Unifié relatif à la mise en œuvre des fenêtres) ne sont pas publiés dans le DTA et, si les plans de mises en œuvre spécifiques au système le sont, ils ne le sont pas de manière exhaustive, ce qui peut entraîner de la part des bureaux de contrôle un refus d'accepter la configuration de mise en œuvre.

La solution pour remédier à cette situation et répondre au besoin des demandeurs réside dans la validation des plans types de mise en œuvre, développés et proposés par le CSTB dans un document spécifique, gage de conformité auprès des professionnels du bâtiment. C'est le moyen pour le professionnel de disposer d'un catalogue complet des différentes mises en œuvre qu'il sera amené à rencontrer sur les chantiers, lui permettant ainsi d'éviter les rejets et retards. Cette solution suppose bien évidemment de répondre à certaines exigences.

Ainsi, le demandeur doit lui-même réaliser ses plans de mise en œuvre, qu'il soumet ensuite à l'instructeur du CSTB qui vérifie le respect des exigences. La mise en œuvre proposée doit faire partie du domaine d'emploi de la fenêtre prévu dans le DTA, tout comme les profilés principaux et la configuration annoncée (fenêtre seule ou sur allège, nombre de ventaux, etc.).

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Photo : Florence Joubert

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