Rénovation du parc tertiaire : retour sur les meilleures pratiques

1563 Dernière modification le 12/07/2017 - 07:21
Rénovation du parc tertiaire : retour sur les meilleures pratiques
Avec le soutien du Plan Bâtiment Durable, l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB) a accueilli le lundi 3 juillet plus de 150 professionnels de l’investissement, du Property Management, de l’exploitation et du management de l’énergie pour faire un point sur les meilleures pratiques du marché pour accélérer la transition énergétique d’un parc tertiaire.

Construire l’image énergétique d’un parc tertiaire

La déclinaison des objectifs climatiques à l’immobilier demande une réduction de 60 % des consommations d’énergie pour 2050. Dès lors, le premier travail de tout gestionnaire est de construire « l’image énergétique » de son parc. Plusieurs solutions de suivi de sa trajectoire énergétique et d’Energy Management sont à sa disposition pour prioriser et interagir avec les exploitants sur le terrain, dont les coûts varient de 2 à 3 % de la facture énergétique chez GECINA, 2 à 3€/m² chez ALLIANZ, auxquels s’ajoutent bien sûr les interventions en travaux de pilotage, réglage et équipements… Une fois acquise cette image énergétique, le gestionnaire du parc peut commencer à agir sur des bâtiments identifiés comme des gisements prioritaires de progrès.

Les clés des premiers progrès dans le tertiaire : ajustements, recadrage et optimisation

Côté bâtiment, des retours d’expérience en Energy Management, tirés ou non d’expériences du concours CUBE 2020, confirment la pertinence de la première marche du décret à 25 %. Pour tous les bâtiments, la clé de ces premiers progrès n’est pas l’investissement lourd : on y arrive avec le réglage d’anomalies, le recadrage sur l’usage réel et l’implémentation de mesures techniques de ROI inférieur à 3 ans. De fait, un vrai marché de l’Energy management se développe en France avec le passage d’une seule logique « bouquet travaux » à une logique d’Energy Management ou rétrocommissioning en site occupé, les investissements plus lourds survenant lors des rénovations programmées pour une plus forte performance d’enveloppe. Ces investissements en vue des décades futures du décret seront embarqués dans les dépenses de repositionnement immobilier des biens.

La Charte Tertiaire du Plan Bâtiment Durable rénovée

Le Plan Bâtiment Durable a profité de cette demi-journée d’échanges pour annoncer une prochaine révision de sa Charte Tertiaire qui regroupe déjà 110 signataires engagés pour l’efficacité énergétique de leur parc. Cette deuxième version aura pour vocation de continuer à inspirer les pouvoirs publics et dynamiser les échanges entre professionnels sur les modalités pratiques de mise en œuvre.

L’observatoire de l’Immobilier Durable (OID) et l’IFPEB constituent le secrétariat technique de cette charte tertiaire.

 

Article publié sur Plan Bâtiment Durable
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