Les logements sociaux, acteurs de la transition énergétique

Rédigé par

Deepki SAS

1670 Dernière modification le 18/04/2018 - 10:42
Les logements sociaux, acteurs de la transition énergétique

Afin d’engager la transition énergétique, les logements sociaux sont de plus en plus nombreux à être soumis à des travaux de rénovation pour répondre au mieux aux nouvelles régulations thermiques. Ainsi, la lutte contre la précarité énergétique s’inscrit comme l’un des nouveaux objectifs des organismes privés et publics gérant ces logements.

Rénovation des logements sociaux, où en sommes-nous ?

En France, nous comptabilisons 5 millions de logements sociaux faisant partie des 19 millions de logements construits avant 1975. Or, avant cette date, aucune réglementation thermique n’était en vigueur. Les sociétés de construction ne se souciaient guère des problématiques liées à la surconsommation énergétique. Depuis cette date, différents débats ont pris place et de lourdes mesures ont été adoptées afin de transformer les logements sociaux en acteurs de la transition énergétique. Le récent Plan Climat, la Feuille de route rénovation ou encore la loi ELAN sont autant de preuves de la volonté de transformer le secteur. Rappelons qu’en France, le secteur du bâtiment est responsable d’environ 25% des émissions de gaz à effet de serre.

Restauration des habitats sociaux, quels objectifs pour 2018 ?

En 2018, un budget de près de 20 milliards d’euros a été débloqué afin de permettre à des organismes tels que le Mouvement HLM de repenser et rénover les logements sociaux. En plus d’améliorer l’isolement et d’augmenter la classe énergétique des bâtiments, ces travaux de rénovation vont permettre de réduire les factures énergétiques des bailleurs et ainsi, des locataires.

Des premiers résultats encourageants, mais loin d’être suffisants

Les résultats sont d’ores et déjà concluants puisqu’en 2016, 33% du parc social français se situait dans les meilleures classes énergétiques -A, B, C- contre 14% seulement pour le parc résidentiel français. Cependant, il reste encore un effort conséquent à fournir. En effet, en 2017, près de 21% des logements sociaux se trouvait encore dans les classes énergétiques E et F. Les problématiques de surconsommation et de gaspillage énergétique sont donc toujours d’actualité.

Une nouvelle législation pour favoriser la rénovation des logements sociaux

L’article 13 de la Loi relative à la Transition Énergétique pour la croissance verte annonce une interdiction de vente des logements sociaux présentant un mauvais DPE – classes énergétiques F et G.  Les logements concernés pourront à nouveau être vendu lorsqu’ils auront au minimum atteint une étiquette énergétique E. Cette loi devrait permettre de limiter la précarité énergétique qui s’élève aujourd’hui à près de 39% du parc social.

De nouvelles solutions pour encourager les bailleurs sociaux à participer à la transition énergétique

Afin d’encourager les bailleurs sociaux à effectuer des rénovations énergétiques, de nombreuses solutions financières ont été mises en place :

  • des taux de TVA de prêts à la rénovation très attractifs ;
  • des prêts de la Caisse des dépôts remboursables à taux favorables sur plus de 40 ans ;
  • un prêt de 500 millions d’euros appelé “éco-prêt zéro logement social”

L’objectif final étant que, d’ici 2020, tous les logements sociaux soient construits et réhabilités en logements à énergie positive.

Bailleurs sociaux, si vous avez besoin d’un accompagnement dans vos démarches après vos rénovations d’énergie, découvrez toutes les démarches pour souscrire à un contrat. Pour trouver l’agence de votre ville et pouvoir faire une mise en service de l’électricité, pensez également à consulter cette page.

 

Article publié sur Deepki Datanergy
Consulter la source

Partager :