Les îlots de chaleur urbains étaient-ils mieux maîtrisés jadis ?

1064 Dernière modification le 14/03/2018 - 11:08
Les îlots de chaleur urbains étaient-ils mieux maîtrisés jadis ?

URBANISME. Il fait toujours plus chaud en ville qu'à la campagne, notamment la nuit. Mais l'intensité de ce phénomène est variable selon l'agglomération considérée. Des chercheurs du CNRS ont étudié l'organisation spatiale des villes et confirmé l'impact de leur géométrie sur la chaleur. Grandes avenues rectilignes ou petites ruelles sinueuses, qui sont les plus efficaces pour la dissiper ? Eléments de réponse.

 Les îlots de chaleur urbains résultent d'une augmentation locale de la température de l'air dans les zones à habitat dense, par rapport aux zones péri-urbaines et rurales. Un phénomène qui touche une part importante de la population mondiale et qui génère toute une cascade de conséquences fâcheuses : élévation de la demande énergétique pour climatiser les édifices, pollution accrue, détérioration du confort, voire problèmes de santé. Aux Etats-Unis, les îlots de chaleur concerneraient plus de 80 % de la population urbaine ! Selon une étude publiée dans Nature Climate Changel'élévation de température dans les centres urbains pourrait atteindre les +8 °C d'ici à la fin du siècle. D'où le développement de stratégies de lutte contre ces îlots par certaines villes. (...) Lire plus 

Ilot de chaleur urbain simulé sur l'agglomération parisienne. © Météo-France

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